Lors de son intervention sur les ondes de radio Express FM, l'analyste financier Bassem Ennaifer a déclaré que l'économie mondiale ne s'est pas complètement remise des effets de la crise du Covid, soulignant que les pays n'ont pas retrouvé les taux de croissance d'avant la crise sanitaire, estimant que la réduction du taux de croissance du Fonds monétaire international était prévisible. Il a ajouté que le secteur agricole a significativement affecté le taux de croissance en Tunisie, le FMI a d’ailleurs confirmé que ce secteur continuera à imposer des problématiques au cours de l'année 2024.
En outre, Bassem Ennaifer a souligné qu'il faut réaliser une excellente saison agricole. Or, les changements climatiques ont affecté négativement le secteur. Il a considéré que les problèmes sont essentiellement structurels dans l'économie tunisienne. Sachant que l'Etat est la locomotive de l'investissement, la baisse du volume des investissements publics fait que le pourcentage d'intervention du secteur privé dans l'investissement a diminué de manière significative.
L’invité d’Ecomag a ajouté dans le même propos que face à la baisse des investissements, il n'est pas possible de parler de développement, indiquant que la taille du budget, la marge d'action et les priorités ne permettent pas d'investir. Et d’expliquer que le manque de production de manière suffisante entraîne une augmentation des prix des matières agricoles et par ricochet une augmentation du taux d'inflation.
Et de poursuivre que l'inflation augmentera en 2024, une tendance qui est logique, en plus d’un taux de chômage qui sera d’environ 15%, et pourrait commencer à diminuer qu'à partir de 2025.
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