Le 08 mai 2008, prés de 90% des détenteurs de droits de votes, présents ou représentés, ont pris part à l’Assemblée Générale Ordinaire de l’UBCI

Le 08 mai 2008, prés de 90% des
détenteurs de droits de votes, présents ou représentés, ont pris part à
l’Assemblée Générale Ordinaire de l’UBCI
tenue en matinée. Les travaux de la session 2007 ont, comme à l’accoutumée,
démarré par une lecture des rapports du conseil d’administration et des
commissaires aux comptes.

 Dans le volet consacré aux
réalisations de la banque, l’accent a été, tout d’abord, mis sur le contexte
dans lequel elle évolue, marqué par une forte concurrence avec le doublement du
nombre de banques de détail en 10 ans. Monsieur Slaheddine Bouguerra , président
directeur général de l’UBCI,
a souligné l’engagement de la banque dans un programme d’investissement
important, axé principalement sur la densification du réseau commercial, avec
tout ce que cela engage comme charges, investissement qui plus est, entièrement
financé par les fonds propres.

 Malgré cela,

UBCI
sort d’une 2007 qualifiée d’excellente, compte tenu d’une hausse de
32,4% du résultat net entre 2006 et 2007, passant de 13,1 à 17,423 MD. Le RBE
dégagé par

UBCI
, a atteint 23 MD au 31 décembre 2007, contre 19 MD à la même date en
2006, soit 21% en plus. Le PNB s’est situé à 81,9 MD, progressant de 11,6%. Les
trois premiers mois de 2008 sont restés dans la continuité de l’exercice 2007,
avec notamment une hausse de 10,4% à 21,138 MD.

 Sur un autre plan, la
capitalisation boursière de UBCI a augmenté de 16,83% entre 2006 et 2007, et
l’action

UBCI
a pris deux fois sa valeur dans le même laps. Le choix d’un dividende
de 1,200 DT par action, soit 12 des 17,423 MD constatés en résultat net, ou un
taux de 70%, repose sur l’excédent  des fonds propres évalué à 50 MD. La même
raison a été avancée par le PDG de l’UBCI
en réponse à l’annulation d’une augmentation de capital à laquelle s’attendait
grand nombre d’actionnaires, la banque estimant que rien ne justifie une
augmentation de capital et que le besoin pourrait se faire sentir, si la
croissance se maintient à ce rythme, en 2013.

 Un
des intervenants s’est arrêté sur le coefficient d’exploitation de


UBCI
,
encore trop élevé selon lui par rapport à la moyenne de la profession. Le
programme d’élargissement du réseau de la banque entamé en 2005, en est la cause
selon le PDG. A mesure que les investissements commencent à porter leurs fruits,
le coefficient s’améliore : il a, par exemple, diminué de 3 points de base en
2007, puis 7 sur les quatre premiers mois de 2008.

 

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