Secteur Bancaire : Le CBF s'engage à appliquer les augmentations salariales et déplore l'appel 'injustifié'' à la grève

Dans un communiqué publié jeudi, le Conseil Bancaire et Financier a souligné son engagement à appliquer l’augmentation des salaires qui sera décidée dans le projet de loi de finances pour l’année 2026, notamment l’article 15, ainsi que le décret qui suivra son adoption dès sa publication au Journal Officiel de la République Tunisienne.

 

Le Conseil rappelle son attachement constant à accorder la plus haute priorité à l’amélioration des conditions de travail de l’ensemble des employés et au renforcement de leur pouvoir d’achat, que ce soit à travers les augmentations salariales ou d’autres avantages, considérant que le capital humain constitue la garantie essentielle de la pérennité, de l’avenir et du développement de ces institutions.

 

Le secteur bancaire et financier étant un secteur vital et l’un des piliers fondamentaux de l’économie nationale, le Conseil estime que l’appel à la grève n’a aucun fondement social ou économique, et risquerait au contraire de porter gravement atteinte aux intérêts des particuliers, des entreprises et des institutions financières concernées, à un moment où l’intérêt général exige davantage d’efforts et un esprit de solidarité et de cohésion.

 

Le Conseil rappelle que le droit de grève est l’un des droits fondamentaux garantis par la loi. Toutefois, il considère que l’appel à une grève sectorielle les 3 et 4 novembre 2025 est injustifié et inacceptable, dans la mesure où il s’est engagé à appliquer les augmentations salariales prévues dans le cadre de la loi de finances 2026.

 

Le CBF insiste sur la nécessité de respecter la législation et la réglementation en vigueur en cas de grève, et compte sur la compréhension de l’ensemble des employés du secteur, leur attachement à leurs institutions et aux intérêts des clients.