Actualités économiques

La première édition d’Afric’Up, Startup Africa Summit, se tiendra, en Tunisie, les 2 et 3 octobre prochain. Il s’agit d’une initiative tunisienne au profit des startups africaines soutenue par le ministère des Technologies de la communication et de l’économie numérique.

Le déficit budgétaire pour l'année 2018 dépassera de loin, ce qui a été prévu, a déclaré, le président de la Commission des finances à l'Assemblée des représentants du peuple, Mongi Rahoui à la radio Express Fm, à cause des mauvaises prévisions, en rappelant la hausse des prix du pétrole et la dépréciation du dinar tunisien.

Dans sa note de synthèse, relative à l’étude portant sur les freins et obstacles à l’exportation au niveau des PME tunisiennes, la CONECT souligne le contexte économique très difficile que vit la Tunisie, et qui s’explique en partie par le déficit de la balance commerciale, déficit dû bien entendu à l’accroissement des importations, mais aussi à la faiblesse du niveau des exportations tunisiennes en comparaison au potentiel du pays.

L’expert en finances, Hatem Zaâra a indiqué, au micro de la radio Express FM, que la décision de sortir sur le marché financier international survient suite à la problématique de liquidité à laquelle fait face l'Etat. En effet, l’émission d’un emprunt obligataire pour le compte de la Tunisie s’inscrit dans le cadre de la mobilisation des ressources pour le budget de l’Etat et ce, afin de satisfaire les besoins de la Tunisie pour le financement des déficits budgétaire et de la balance des paiements. Le montant dudit prêt s’établit à hauteur de 1 milliard de dollars.

Le Conseil d’Administration de la Banque Centrale de Tunisie a tenu une réunion le 28 mai 2018 et a entamé ses travaux par la finalisation de l'examen de l'émission d’un emprunt obligataire pour le compte de l'Etat tunisien sur le marché financier international.

L'Agence de notation Fitch Rating a annoncé avoir abaissé la perspective de la note de défaut émetteur de la Tunisie, en devises étrangère de stable à négative, la note quant à elle est confirmée à 'B+.

L'agence justifie sa décision par l'accroissement de la dette publique et externe et l'aggravation des déficits jumeaux. L'agence souligne la lenteur des réformes, et la croissance jugée en demi-teinte, le tout dans un contexte social toujours tendu et un agenda électoral chargé.