Dans l’édition 2022 de l’indice de liberté économique publiée cette semaine, la Tunisie est classée à la 128ème place sur 177 pays, en recul de 9 places par rapport à l’an dernier et de 33 places par rapport à l’année 2010 d’avant la « Révolution », une chute liée à la forte dégradation de la santé fiscale et financière du pays ainsi qu’à la dégradation du climat de l’investissement.
La dégradation du classement de la Tunisie n’est pas limité aux années de la transition vers la démocratie mais date de l’année 1995 ; année d’inauguration de l’Index of Economic Freedom. Ce recul apparaît nettement à travers la dégringolade depuis 1995 du score (sur 100 points) de la Tunisie, le score tunisien est tombé de plus de 63 point et plus tout au long des années 1995-1998 à son niveau le plus bas en 2021 : 54,2.
Le recul de la Tunisie au cours des dernières années a été amplifié par la mauvaise gestion des dépenses publiques et par le recul des libertés de commerce, d’investissement et financière. La Tunisie souffre particulièrement d’une déficience de l’État de droit, particulièrement une justice peu efficace et des lacunes au niveau de l’intégrité de son gouvernement.
Dans l’édition 2022, Singapour consolide sa position d'économie la plus libéralisée du monde, avec un score global de 84,4. La Suisse et l’Irlande partagent le podium avec le pays asiatique. La Corée du Nord (score de 3,0 points sur 100) et le Venezuela (24,8) sont les pays où la liberté économique est réprimée ; groupe de pays qui englobe l’Égypte, le Liban et l’Algérie.
Source : Tema
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