RESULTAT DE LA BDET

RESULTAT DE LA BDET

La BDET a surpris les observateurs en affichant une excellente croissance
de 45% se son bénéfice net à 10,688 MD. La BDET renoue ainsi avec la
croissance après avoir connu une sévère chute de son résultat net en 1995
et subi ensuite une stagnation de ses résultats en 1997 et en 1998 aux
alentours des 7 MD.


La banque a enregistré une hausse de 12% de ses produits d'intérêt grâce à
une nette amélioration du taux de paiement des intérêts dus. Il faut
pourtant signaler que le portefeuille de crédit n'a que très légèrement
évolué (+2%) pour s'élever à 677 MD. En même temps, les ressources
d'emprunts et ressources spéciales ont enregistré une hausse de 19%.
Pourtant, grâce à la baisse des taux, le coût de ses ressources n'a
augmenté que d'un minuscule 1%.


Le Produit net bancaire a de ce fait nettement progressé atteignant 23,185
MD soit un gain de 39%. L'amélioration du PNB a permis la constatation
d'une dotation aux provisions de 5,774 MD en hausse de 48% par rapport à
1998. Cette hausse des provisions n'a pas empêché le résultat
d'exploitation d'inscrire une hausse de 75% à 11,130 MD.

Après impôts, la
BDET réalise avec 10,688 MD son meilleur résultat de la décennie et
améliore considérablement sa rentabilité dans la perspective de sa fusion
avec la STB et la BNDT.

TUSTEX LE 02/02/00

RESULTAT DE LA SPDIT

Bénéficiant de la nette reprise de la bourse en 1999, la SPDIT a réalisé
une croissance de 31,7% de son bénéfice net qui s'est s’établit à 3,664MD.
La société a enregistré un léger recul de ses produits d'exploitation de 4,159
MD à 3,944 MD qui s'explique surtout par l'absence en 1999 de cessions
importantes de participations dans le groupe SFBT. Cette légère baisse du
CA est plutôt rassurante car elle exprime une nette amélioration des
revenus courants et n'inclut pas de gains sur les sociétés du groupe qui
ont un potentiel substantiel de plus values.


Le fait marquant de l'année aura surtout été le recul important de la
dotation aux provisions et amortissements qui est passée de 0,678MD en 1998
à 0,119MD en 1999.

La reprise des cours des participations cotées a ainsi
permis de réduire substantiellement les provisions mais aussi de récupérer
un volume important de celles qui ont été passées en 1998.

La reprise de
provisions a représenté en 1999 0,833 MD contre 0,307 MD. Au total, le gain
sur les provisions nettes d'une année à l'autre s'élève à 1,085 MD.

Il faut
finalement noter la baisse des impôts sur les bénéfices de 0,504 MD à 0,398
MD qui s'explique essentiellement par le poids plus important en 99 des
dividendes dans le CA lesquels dividendes sont exonérés d'impôts.

La SPDIT
qui a distribué un dividende de 0,700 DT au titre de l'exercice écoulé
devrait vraisemblablement pouvoir augmenter celui-ci lors de la
distribution de son résultat 99.


TUSTEX LE 28/01/00

RESULTAT DE LA BTEI

La BTEI est la première société cotée à avoir publié ses comptes
provisoires au 31/12/1999.


Le Produit net bancaire a nettement progressé (+48,7%) passant d'une année
à l'autre de 10,384 MD à 15,449 MD. Un meilleur recouvrement des intérêts
dus a permis une augmentation significative (+29%) des intérêts et revenus
assimilés à 18,6 MD.

Les intérêts à payer se sont également contractés de
15,8% à 4,649 MD suite à la baisse des taux payés sur les ressources
externes de la banque qui sont restées pratiquement stables.


L'activité de crédit la banque a été plutôt faible en 1999 puisque les
créances sur la clientèle n'ont pratiquement pas bougé restant pratiquement
inchangées à 130,2 MD.


Il faut noter que, contrairement à l'année dernière qui a connu une très
forte reprise de provisions suite à la garantie donnée par l'état pour un
certain nombre d'engagements de la banque, la provision nette de l'exercice
1999 a été négative de 0,277 MD soit une différence de près de 3MD d'un
exercice à l'autre.

C'est pour cette raison que la variation du bénéfice
net (+18,6%) a été largement moins que proportionnelle que la variation du
Produit net bancaire.

Le résultat net qui s'est établi à 11,044 MD demeure
toutefois satisfaisant et permettra d'assurer largement la rémunération des
ADP.

Le sort des ADP restera toutefois lié aux modalités de la fusion avec
l'UIB qui devrait normalement intervenir avant la fin de cette année.