Poursuite de la hausse du pétrole sur fond de baisse des stocks et un dollar plus faible (Par Mac S.A)

Les Bourses européennes ont terminé en baisse vendredi et Wall Street était également dans le rouge, les indices étant plombés par des résultats en demiteinte et de nouvelles statistiques sur la reprise économique et l'inflation qui amènent les investisseurs à jouer la carte de la prudence.
 
En Europe, la dernière séance du mois de juillet a été marquée par une salve de résultats mais également plusieurs indicateurs macroéconomiques, comme
la consommation des ménages en France, la première estimation du PIB de la zone euro au deuxième trimestre ou encore les chiffres de l'inflation au mois de
juillet. La croissance plus solide que prévue de l'économie en zone euro au deuxième trimestre (+2,0%) n'est cependant pas parvenue à inverser la tendance, l'accélération de l'inflation et la propagation du variant Delta du coronavirus continuant d'inciter les investisseurs à la prudence.
 
 
Aux Etats-Unis, les indices sont également affectés par la hausse des prix à la consommation qui s'est accélérée en juin, l'inflation sous-jacente s'éloignant
encore davantage de l'objectif de 2% de la Réserve fédérale. Les dépenses et les revenus des ménages aux Etats-Unis ont en outre progressé plus vite que
prévu le mois dernier à respectivement +1,0% (contre un consensus de 0,7%) et +0,1% (contre un consensus de -0,3%). L'indice d'inflation "core PCE", le plus surveillé par la Fed, est toutefois ressorti le mois dernier en dessous du consensus (+0,4% contre +0,6% prévu).
 
Les prix du pétrole continuaient sur leur lancée haussière, tirés vers le haut par un dollar plus faible et des stocks de brut américains en baisse. Le baril de Brent a atteint à la séance de vendredi 76.33 dollars. Sans signal plus fort de durcissement à venir de la politique monétaire annoncée à l'issue d'une réunion la Fed, le billet vert a en effet accusé le coup, ce qui a tendance à faire monter les prix du pétrole, libellés dans la devise américaine. Et les stocks de brut ont diminué de 4,1 millions de barils la semaine dernière aux États-Unis alors que les analystes tablaient sur un repli moindre, de 2,5 millions de barils. Les réserves d'essence ont également décru plus qu'anticipé, de 2,3 millions de barils contre 1,2 attendu.

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