Economie

Au cours de l’année 2015, le déficit de la balance commerciale a accusé un fléchissement de l’ordre de 1,6 milliard de dinars soit de 11,6% pour s’établir à hauteur de 12.048 MDT. Ce fléchissement est justifié par la baisse des exportations empruntant un rythme inférieur à celui des importations avec respectivement -2,8% et -5,7% contre +2,5% et +6,4 en 2014, rapporte la note mensuelle de la Banque Centrale de Tunisie. Quant au taux de couverture, il a évolué de deux points pour s’établir à 69,6%.

Mohamed Salah Arfaoui, ministre de l’Equipement, a indiqué, mardi 2 février 2016, sur les ondes de radio Express FM, que le fait de revenir à la politique de travail sur la base d’une feuille de route établie sur une période de cinq ans est très salutaire pour l’ensemble du gouvernement au regard de la visibilité que cette politique accorde. Il a ajouté qu’au titre de 2016, une enveloppe d’investissement de 2700 millions de dinars a été consacrée pour financer des projets afférents au ministère de l’Equipement.

Le secteur agricole fait face, actuellement, à une série de difficultés entre autres au niveau de la phase post production tel que souligné par l’UTAP. A cet effet, une réunion de travail a été tenue le 30 janvier dernier en vue d’examiner ces difficultés et y remédier. Le ministre du Commerce, Mohsen Hassen et Abdelmajid Ezzar, président de l’UTAP, présents à cette réunion ont recueilli les critiques des participants quant à la politique que les autorités de tutelle ont adopté la qualifiant d’être « en total contradiction avec les intérêts des agriculteurs et pêcheurs ».

Hatem Zaara, analyste économiste a effectué, lundi 1er février 2016, sur les ondes de radio Express FM, une analyse de la dernière note de conjoncture élaborée par la Banque Centrale de Tunisie au titre de janvier 2016. Il en ressort de nouvelles mesures mises en place pour renforcer le marché de change local avec l’introduction d’une évolution de la gestion des risques du change. Egalement, la promotion des instruments de contrôle du change de surcroît après la mise en place du programme de restructuration des banques publiques.