Economie

Selon les données publiées par l’INS le 28 juin 2019, au cours des quatre premiers mois de l’année 2019, la production industrielle a enregistré une baisse de 3,2%, par rapport à la même période de l’année 2018.

Cette diminution est expliquée par la baisse de la production dans le secteur de l’extraction de produits énergétiques (-9,1%) et le secteur de l’industrie agroalimentaire (-10,7%) suite à la baisse enregistrée dans la production d’huile d’olive.

L’expert en finances et membre du Conseil des analyses économiques, Moez Laâbidi a indiqué, au micro de la radio Express FM, à propos du léger rebond du dinar tunisien face à l’euro, qu’il s’agit d’une réaction à des facteurs conjoncturels sur fond de fondamentaux économiques toujours en berne.

En marge d’une conférence qui s’est tenue aujourd’hui 27 juin 2019, sur la lutte contre le commerce parallèle, Marouane El Abassi, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, vient d’annoncer que l’agence de notation financière Fitch Ratings a maintenu la notation souveraine de la Tunisie à B+ assortie de “perspectives négatives”.

Sur la place de Tunis, le marché a été marqué par une forte animation au niveau du compartiment interbancaire, dans ce contexte, le dinar tunisien est toujours en hausse face à l'euro et au dollar américain, la monnaie unique s’est traitée à 3.29 dt, tandis que le billet vert s’est négocié à 2.89 dt.

Sur le marché de change international, le dollar était quasi-stable mercredi face à l'euro, le marché tente d'évaluer les chances d'un accord commercial proche entre les Etats-Unis et la Chine, l'euro s’est échangé 1,1372 dollar, au lieu de 1,1367 mardi soir.

Sur la place de Tunis, le compartiment interbancaire a été marqué par une forte animation, dans ce contexte le dinar tunisien a poursuivi sa reprise face aux principales devises, le dollar américain s’est négocié à 2.89 dt, par ailleurs, l’euro est passé pour la première fois sous la barre des 3.300 dt depuis le 7 novembre 2018, il s’est échangé à 3.29 dt . 

En effet, l'euro a depassé la première fois la barre de 3.300 dt au mois de novembre 2018, marqué par l'aggravation du déficit commercial.

Le président de l’Union des banques maghrébines, Ahmed Karam a indiqué, au micro de radio Express FM, que l’intégration maghrébine est une nécessité et pourra apporter un surcroît de bénéfices en l’occurrence sur le plan économique et bancaire. Il a ajouté qu’avec plusieurs patrons et responsables de banques de la région maghrébine, des réunions bi-annuelles sont organisées pour examiner les différents moyens de rapprochements des visions et des stratégies d’opération dans le domaine bancaire.