En 2020, la SNCFT a enregistré des pertes cumulées s’élevant à 800 millions de dinars (MD), alors que ses dettes ont dépassé les 365 MD, selon les déclarations du ministre du Transport et de la Logistique Moez Chakchouk, lors de son audition par la Commission parlementaire de la réforme administrative, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et du contrôle de gestion des deniers publics de l’ARP. De plus, les dus de la société auprès des ministères au titre du transport gratuit ont dépassé 62 MD à fin mars 2021.
Le ministre a ainsi exposé les difficultés structurelles auxquelles fait face la SNCFT et qui consistent particulièrement, en la vétusté de son parc, son incapacité à acquérir les pièces de rechange nécessaires à la maintenance, la dégradation de la situation des entrepôts de maintenance, le blocage de la réalisation des nouveaux entrepôts, outre le manque de main d’œuvre qualifiée.
La mobilisations des financements nécessaires pour lever les obstacles qui entravent les investissements de la société et impactent négativement, son rendement et ses services, est l’autre point important abordé par Moez Chakchouk qui considère qu’il est nécessaire de léguer certains projets à la Société du Réseau Ferroviaire Rapide de Tunis, après le changement de son statut.
Le ministre a également abordé l’impact négatif de la bureaucratie sur la mobilisation des financements extérieurs, ce qui a été, selon lui, derrière le retard accusé dans la réalisation de certains projets à l’instar de celui du réseau ferroviaire rapide.
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