Hichem Elloumi : Nous soutenons le programme du président de la République et certaines mesures économiques urgentes manquent d'éclaircissement

Intervenu sur les ondes de radio Express FM, le vice-président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Hichem Elloumi a déclaré que sa rencontre avec le président de la République, Kais Saied s’est articulée autour du débat national ainsi que la feuille de route à mettre en oeuvre. Cette rencontre a de même été l’occasion de rassurer les hommes d’affaires tunisiens. A ce titre, Hichem Elloumi a mis l’accent sur la vulnérabilité de la situation économique nationale sur fond d’impact de la pandémie du Covid-19, du conflit russo-ukrainien ainsi que la dégradation de la notation de la Tunisie.

Par ailleurs, le vice-président de l’UTICA a mis sous lumière l’importance d'assurer la stabilité du pays en se basant sur une feuille de route renfermant une visibilité. Il a déclaré à cet effet, que la Centrale patronale soutient le programme du président de la République qui leur a confirmé lors de leur rencontre, que les responsables de corruption et les hors-la-loi seront jugés. De plus, Hichem Elloumi a estimé que les mesures ayant été présentées le 1er avril courant, n’ont pas été suffisamment claires. Et d’expliquer qu’il y a un programme comportant des mesures urgentes qui a été exposé mais il s’agit de mesures qui demeurent incomplètes et qui doivent être mieux expliquées. Le vice-président de l’UTICA a regretté le manque de coordination entre les ministères expliquant que le ministre de l’Economie fait part d’excellentes idées mais qui restent sans suite.

Dans un autre propos, Hichem Elloumi a pointé du doigt les interventions policières armées sur les usines et les entrepôts bien qu’ils soient en situation régulière. A ce titre, il a indiqué qu’il est plus recommandé d’appliquer des sanctions financières sur les contrevenants en cas de dépassements. Selon Hichem Elloumi, ce type d’opération renvoie une image peu convenable de la Tunisie et qu’il fallait mieux se concentrer sur le secteur parallèle et la contrebande. Il est question de privilégier les sanctions pécuniaires aux peines d'emprisonnement.    

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