La première édition du FITA 2018 "Financing Investment & Trade in Africa", a démarré aujourd’hui 6 février 2018 à Gammarth, marquée par une présence massive d’opérateurs économiques, des dirigeants africains, des institutions financières, notamment panafricaines, des ministres tunisiens et des chefs d’entreprises, près de 1200 personnes se sont inscrites. Cet événement a été organisé par Tunisia Africa Business Council (TABC), partant du constat que la réglementation de change et l’accès aux financements représentent des entraves au développement du commerce extérieur entre la Tunisie et les différents pays de l’Afrique.
Cette première édition a pour objectif le niveau des échanges commerciaux tunisiens avec les pays africains qui devront atteindre 10% du total des échanges du pays à l’horizon 2020, mais aussi de mobiliser des financements de l’ordre de 200 milliards de dinars pour financer le commerce intra-africain et l’investissement.
FITA 208 représente une occasion pour multiplier les investissements et les échanges commerciaux sur le continent africain en renforçant leurs modes de financement, pour offrir un espace d’opportunités et de rencontres entre organismes panafricains de développement économique, banquiers, capital-risqueurs, fonds d’investissement et experts, d’exposer les solutions financières alternatives émergentes pouvant intervenir en complément de l’offre bancaire traditionnelle africaine et de favoriser le rapprochement entre les banques tunisiennes et leurs homologues panafricains pour faciliter l’accès aux services financiers en Afrique.
Le président de la TABC, M. Bassem Loukil a rappelé dans son allocution les difficultés de la réglementation des changes, les entraves liées au transport aérien et maritime, et surtout l’absence de banques tunisiennes solidement implantées sur le continent, capables d’accompagner les opérateurs tunisiens, ce qui représente un frein au développement des échanges intercontinentaux pour les opérateurs économiques. Il a ajouté que les chefs d’entreprises tunisiens ayant par le passé, rencontré des difficultés de financements, pourront avoir l’occasion de bénéficier de rencontres BtoB dans le cadre du FITA pendant la deuxième journée, ce qui permettera en effet, de disposer de solutions personnalisées aux problèmes des chefs d’entreprise.
Pour sa part, le ministre du commerce Omar Béhi a noté que la multiplication des partenaires commerciaux de la Tunisie représente aujourd’hui une obligation, en prenant en considération que l’Afrique occupe une place importante dans les orientations stratégiques de la Tunisie, a condition de relever les défis de : la problématique du financement, les procédures administratives, l’infrastructure de transport et de logistique et le manque d’information sur les marchés.
Des plénières pour débattre des problématiques et proposer des solutions, des workshops pays et des rencontres BtoB sont au programme de cette manifestation qui se poursuit jusqu’au mercredi 7 février 2018.
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