Aslan Berjeb : la Tunisie a tous les atouts requis pour créer un cadre commercial attrayant

En collaboration avec le cabinet MD Audit et la Fondation Konrad Adenauer (KAS), la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect) organise une conférence nationale les jeudi 18 et vendredi 19 septembre 2025, centrée sur le sujet « Tunisie 2.0 : Réinventer l’attractivité économique et l’environnement des affaires ».

Un événement qui rassemble des responsables institutionnels, des dirigeants d'entreprises et des spécialistes internationaux, dans le but de discuter des réformes et des opportunités qui pourraient améliorer la compétitivité et la stabilité économique de la Tunisie, face à un environnement mondial en perpétuel changement.

A cet effet, le président de la Conect, Aslan Berjeb, a souligné, lors de son intervention sur les ondes de radio Express FM, l'importance de revitaliser l'investissement en Tunisie, soulignant que le climat des affaires est le facteur crucial pour les attirer. En effet, selon ses propos, trois conditions essentielles pour améliorer ce climat ont été identifiées. Il s’agit de :
L'équité entre les acteurs économiques, assurant un accès juste à l'information, au financement et aux cahiers des charges pour améliorer la compétitivité ;

Une amélioration de la transparence dans le flux d'informations et une diminution de la bureaucratie ;

L'instauration de la confiance des investisseurs nécessite une stabilité dans les domaines fiscaux, juridiques et des indicateurs économiques.

Par ailleurs, le président de la Conect a mis l’accent sur l'importance de privilégier les investissements à haute valeur ajoutée, qui englobent les diplômés de l'enseignement supérieur et touchent aux domaines agricole, industriel et des services. L'objectif est d'aspirer à une souveraineté économique et à l'acquisition d'une expertise nationale.

En outre, Aslan Berjeb a indiqué la Tunisie a tous les atouts requis pour créer un cadre commercial attrayant et atteindre cet objectif stratégique. Cependant, il a averti de la tendance à l'accroissement des lois et des codes, considérant qu'il serait plus judicieux de se concentrer sur « des pratiques concrètes et journalières sur le terrain, susceptibles d'orchestrer et d'auto réguler le marché ».