Semaine au 15 novembre 2002.

Bien
que le volume des échanges soit resté assez réduit pour pouvoir soutenir des
mouvements haussiers sur fond d’achat à bon compte, l’indice de
capitalisation – TUNINDEX – est revenu prendre appui sur son support
graphique intermédiaire à 1120 points avant d’aligner trois légères
hausses successives pour terminer vendredi à 1124,64 points (+0,24%). En parallèle,
le volume des échanges qui s’est élevé à 1,6MD a retrouvé graduellement
son niveau moyen journalier des deux dernières semaines. Côté actualité économique,
la réunion périodique du Gouverneur de la BCT avec les responsables des
banques a permis de mettre en exergue les signes de reprise enregistrés dès le
second semestre. Par ailleurs, M. Med Daouès a indiqué que la politique monétaire
poursuivie a permis de maîtriser l’inflation tout en assurant le financement
adéquat de l’économie.



Dans le bancaire, qui s’est accaparé plus de 53% du volume hebdomadaire des
échanges, la Société Générale qui détient désormais 52% du capital de
l’UIB,
a révélé les grandes lignes de la stratégie future à adopter pour la banque
tunisienne. En effet, l’UIB
bénéficiera des synergies d’un réseau mondial dans le bassin méditerranéen
et l’Afrique, ainsi que la mise à niveau de son outil informatique. Par
ailleurs, l’UIB
sera doté un d’un comite des comptes et d’audit composé de trois
administrateurs dont un administrateur indépendant, et ce, afin de garantir une
meilleure transparence au niveau de la gestion de la banque. Côté cours, le
titre a gagné 4,31% à 14,770 DT pour 3.675 titres qui ont changé de mains. De
l’autre côté du spectre, UBCI
qui demeure la lanterne rouge du secteur bancaire avec une contre-performance
ajustée de 27,05% sur l’année en cours, a subi le poids de son engagement
avec BATAM.
Il est à noter que l’UBCI
est la banque la plus engagée avec BATAM
(-12,35% à 2,200 DT) pour un montant qui avoisinerait vraisemblablement les
80MD. Côté cours, le titre a terminé la semaine inchangé à 17,500 DT pour
plus de 12 mille titres qui ont changé de mains.



En fin de semaine, Maghreb Rating a attribué à la STEQ
les notes initiales suivantes sur l’échelle nationale : BBB-(tun) pour la
note long terme avec perspective stable et F3 (tun) pour la note court terme.
Par ailleurs, et bien que la STEQ
jouisse d’une position de leader dans son secteur, Maghreb Rating surveillera,
à travers l’évaluation du risque de crédit, les participations non-stratégiques
de la société dans le reste du groupe. En parallèle, le marché a anticipé
cette information puisque le titre a pu rebondir de 8,26% à 6,160 DT pour 3.522
titres traités. Dans le même sens, SOTRAPIL
qui a subi la morosité du marché, a pu retrouver quelques points de couleurs
tenant la tête du palmarès des plus fortes hausses avec un sursaut de 12,46%
et passe ainsi au-dessus de la barre des 13 DT pour 13.869 titres échangés,
soit l’un des mouvements les plus significatifs cette semaine.



A l’échelle internationale, l’incertitude qui a plané tout au long de la
semaine concernant l’acceptation de l’Irak de la résolution Onusienne ainsi
que le contenu du discours d’Alain Greenspain qui est venu amortir le choc de
la baisse de 50 points de base du taux directeur des USA, a permis à l’Euro
d’affermir sa position au-dessus du niveau de parité contre le dollar.
Sachant que la majeure partie des recettes de TUNISAIR
(+1,05% à 4,820 DT : 1.798 titres) sont libellées en Euro, la compagnie
devrait bénéficier pour la deuxième fois cette année du passage de la
monnaie unique au-dessus du seuil de parité.