L’économie africaine est confrontée à un ralentissement profond et synchronisé et ne pourra s’en remettre qu’au bout de trois ans. Telle est la conclusion des ministres africains en charge de l’Economie et des Finances, réunis à Addis Abeba par visioconférence, cette semaine.
Le communiqué publié par la Commission économique pour l’Afrique (CEA) explique également que des baisses substantielles des recettes provenant de la baisse des prix des produits de base, associées à une augmentation des coûts des importations, exercent des pressions sur l’inflation et le taux de change.
Les ministres, qui ont pris part à la réunion, ont insisté sur le fait que l’attention immédiate doit être sur le front sanitaire et humanitaire, en poursuivant la sensibilisation, les tests, la distanciation sociale, mais appellent également à alléger la dette des partenaires bilatéraux, multilatéraux et commerciaux avec le soutien des institutions financières multilatérales et bilatérales telles que le FMI, le GBM, l’UE, afin de garantir que les pays africains disposent de l’espace budgétaire nécessaire pour faire face à la crise du COVID-19.
Par ailleurs, les ministres reconnaissent l’importance du secteur privé pour la création d’emplois et pour la relance, appelant les institutions financières de développement (IFD) à soutenir le secteur privé en cette période difficile.
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