Tarek Chérif : Les pertes des entreprises publiques ont créé une "fiscalisation confiscatoire"

Lors de la rencontre annuelle de la Conect avec les médias, le président de l’organisation, Tarek Chérif a expliqué qu’au regard de la situation économique et sociale actuelle, le gouvernement ne prend pas les bonnes décisions afin de s’en sortir. En effet, il a précisé que bien qu’il détient la solution pour une sortie de crise, il se garde de mettre en place des mesures considérées comme douloureuses pourtant salutaires pour le pays. Tarek Chérif a ajouté dans le même registre, que dans le but de sortir de cette crise, la Tunisie gagnera à faire le choix de la rigueur, de la création de la richesse et des emplois ainsi que du développement régional.

Par ailleurs, le président de la Conect a expliqué que si la masse salariale dans la fonction publique ne sera pas réduite, l’endettement public qui est déjà très élevé le sera encore plus. Aussi, il a souligné que si aucune solution radicale ne sera trouvée pour les entreprises publiques dont certaines accusent des pertes de 1000 MD annuellement, les dépenses publiques n’en seront que plus affectées. A ce titre, Tarek Chérif a indiqué qu’il est possible d’organiser la démarche du départ volontaire dans la fonction publique sur une période de 3 ans et ce, à travers la mise en place d’un système d'indemnités ainsi que l’octroi de crédits à taux favorables pour la création de projet.

Dans le registre des entreprises publiques, Tarek Chérif a souligné que les pertes générées par celles-ci ont débouché sur une fiscalisation confiscatoire. En effet, il a expliqué que l’Etat s’est rabattu sur les impôts et ce, par manque de ressources, suite à quoi il injecte les recettes de ces impôts dans les entreprises déficitaires. A ce titre, le président de la Conect a lancé un appel afin de reconsidérer le Partenariat public privé eu égard au fait qu’il ne déclenche pas de coûts pour l’Etat mais apporte une contribution effective au développement. 

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