Semaine au 19 avril 2002.

Numéro : 
122

Titre

Plus fortes hausses

Titre

Plus fortes baisses

Titre

Les titres les plus dynamiques

% Cours % Cours Quantité Volume
T
Lait
9,08 6,850 STEQ -13,37 8,490 STB 137.108 1 410 482
STB 6,92 10,500 SOTETEL -11,83 62,600 BS 95.641 879 708
El
MAZRAA
6,47 9,540 SFBT -11,21 44,300 SOTETEL 8.743 565 328
TUNISAIR 6,45 6,600 ATB -7,33 10,490 SIAME 12.885 374 893

Restant
sur une série de baisses amplifiées, le marché a connu l’effritement de la
majeure partie de ses lignes. Reflétant cette tendance, l’indice de
capitalisation a chuté de 2,87% à 1194,74 points revenant ainsi à son niveau
du début de l’année 2000. Dans le même registre, l’indice BVMT a cédé
cette semaine 87,28 points (-8,93%) à 889,69 points, soit son plus bas niveau
depuis le 13 janvier 2000. Ceci dit, la forte tendance générale à l’offre
ainsi que la glissade de la SFBT
ont pesé lourd sur le marché. Toutefois, quelques valeurs – principalement
issues du bancaire – ont pu échapper à cette avalanche de baisses grâce à
leur dynamisme.



SFBT
(-11,21% à 44,300 DT) qui reste la plus grande capitalisation du marché, a
connu l’amplification de son mouvement à la baisse , lié en majeure partie
à l’annonce de ses dirigeants lors de sa dernière Assemblée Générale
d’un résultat prévisionnel 2002 qui reste en deça des capacités du Groupe
. En effet, le titre a enregistré cette semaine un rendement ajusté ex-coupon
– de dividende – de –11,21% et il a clôturé vendredi sur une réservation
à la baisse. Par ailleurs, SOTETEL,
dont le résultat net définitif s’est élevé à 6,835 MD, soit un écart de
+18% par rapport au chiffre provisoire 2001 et une progression notable de 45%
par rapport au résultat 2000, n’a pas connu un meilleur sort. En effet, le
titre a clôturé vendredi sur une contre-performance de –11,83% à 62,600 DT.



Le bancaire, qui a été au devant de la scène tout au long de la semaine avec
presque 60% du volume de transactions global du marché, a connu un dynamisme
remarquable de STB
(+6,92% à 10,500 DT : 137.108 titres) et BS
(+0,22% à 9,270 DT : 95.641 titres). En effet, il semble que BS suscite de plus
en plus l’intérêt des investisseurs après que la date butoir de la cession
du bloc stratégique de l’Etat dans le capital de l’UIB
ait été fixée pour fin juin 2002. Côté actualité, BH
a tenu en fin de semaine son Assemblée Générale Ordinaire durant laquelle les
dirigeants de la banque ont présenté un résultat net de 21,049 MD (provisoire
: 21,511 MD), en très légère progression de 2,64% par rapport au résultat
2000. Il est à noter que parmi les questions soulevées lors de ladite Assemblée,
M. Aïssa HIDOUSSI a affirmé que la ligne « Crédit direct » existe encore
mais elle n’est plus destinée à financer des opérations portant sur des
biens existants, justifiant cette décision par sa neutralité dans le processus
de création de richesse pour l’économie. Par ailleurs, il a été décidé
la distribution d’un dividende de 0,600 DT par action au titre de l’exercice
2001, à compter du 02 mai 2002.



TUNISAIR
qui a pu effacer une partie de ses déboires de ces dernières semaines, a été
catalysée par une forte demande émanant d’un grand institutionnel public (la
CNSS). Ceci dit, le titre a connu une bonification de 6,45% à 6,600 DT, sachant
qu’il reste sur une réservation à la baisse en fin de semaine. Il est à
signaler aussi que la part de TUNISAIR
dans le capital de l’UIB,
qui s’élève à 25%, ne sera cédée qu’à hauteur de 12,35% dans le cadre
de l’opération de privatisation de ladite banque. Une telle décision aura
pour objectif d’assurer une bouffée d’air à la Compagnie nationale de
transport aérien durant l’année 2002 et gardera dans les actifs un placement
de qualité qui ne peut être que générateur de bénéfices.



Pour le reste, plusieurs valeurs ont connu des baisses amplifiées à savoir STEQ
(-13,37% à 8,490 DT), TUNINVEST
SICAR
(-5,84% à 8,380 DT) et SOTRAPIL
(-4,06% à 15,350 DT). Côté physionomie, le volume hebdomadaire de
transactions s’est élevé à 5,420 MD, soit une progression de plus de 48%
par rapport à la semaine dernière. Cette divergence entre la tendance du marché
et celle du volume de transactions reflète que le support principal du TUNINDEX
au niveau des 1200 points n’est pas aussi solide que ne le pensaient certains
analystes de la Place.