L'Association Tunisienne des Bureaux de Change (ATBC) a tenu son assemblée générale annuelle le 30 janvier 2021, l'occasion de revenir sur l'évolution de l'activité qui a drainé l'équivalent de 1300 millions de dinars en devises depuis la création des bureaux de changes en mars 2019, auxquels s'ajoutent 75 millions de dinars  d'allocations touristiques. L'association s'est félicitée du nombre de bureaux de change qui a dépassé les 170, répartis sur tout le territoire tunisien.

Les flux de capitaux étrangers à la Bourse de Tunis, ont principalement porté sur SAH, durant la dernière semaine du mois de janvier. Le titre a en effet subit un courant vendeur sur plus de 237 mille actions, contre seulement 2500 actions à l'achat. Les étrangers détiennent ainsi 14,30% du capital de SAH, contre 14,86% au terme de la semaine précédente.

Derrière SAH, la valeur la plus traitée à été EURO-CCYLES, également via des mouvements de vente sur 55 020 actions. Le taux de participation étrangère dans le capital du fabriquant de vélos recule à 25,04% au 29 janvier.

Le ministre de la Santé, Faouzi Mahdi est intervenu ce matin sur les ondes de Radio Express Fm, pour faire le point sur la situation sanitaire dans le pays, qui vient d'enregistrer le plus grand nombre de décès dus à la COVID-19 au mois de janvier 2021, depuis le début de la pandémie. Le ministre a indiqué que le taux d'occupation des lits de réanimation par les patients COVID a atteint 70%, et a mis l'accent sur la forte pression que subit le système de santé.

Le ministre de l’Economie et des finances, Ali Kooli, a accordé une interview à l’agence Reuters, au cours de laquelle il est revenu sur la situation financière de la Tunisie cette année. Une situation qu’il estime difficile, mais cela ne signifie pas que la Tunisie n’est pas en mesure de payer les salaires ou de rembourser sa dette

Dans une interview exclusive accordée à radio Express FM directement du Musée de la monnaie, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Marouane El Abassi a indiqué que le taux de croissance enregistré au cours des dix dernières années a montré l’absence de mise en place des réformes ainsi que des politiques inefficaces. Et de poursuivre que la pandémie du Coronavirus a mis à nu les lacunes, les défaillances et l’étendue de la crise.