La COP26 relance le débat sur l'avenir des énergies fossiles

La 26éme conférence sur le climat se tient actuellement en Ecosse, pour étudier les possibilités de lutte contre les gaz à effet de serre, alors que les chercheurs du  du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), anticipent dans leur grande majorité, une hausse de 3°C. La COP26 a ainsi vu naître un nouvel accord, signé par 90 pays, représentant plus de 70% du PIB mondial, pour réduire les émissions de méthane de 30% en 2030 par rapport à 2020. 
 
La question des énergies fossiles, à qui on impute près de 70% des émissions de gaz à effet de serre, revient comme à chaque COP, en l'absence de décisions issues de l'accord de Paris, pour limiter la production et engager ainsi la transition énergétique dans le monde. Certains pays défendent l'idée de l'élimination progressive de la production de pétrole et de gaz, notamment le Danemark et le Costa Rica. Les poids lourds des marchés pétrolier et gazier, à savoir le Canada, la Norvège, le Qatar, l’Arabie saoudite et les États-Unis, poussent plutôt vers des stratégies adaptées à chaque pays, avec en parallèle le déploiement de technologies de captage et de stockage du carbone.
 
Ainsi, l'Arabie Saoudite, qui veut minimiser la nécessité de s'éloigner rapidement des énergies fossiles, a annoncé sa décision de planter plus de 450 millions d'arbres, dans le cadre de son objectif de neutralité carbone à l'horizon 2050. Le pays a également affirmé sa volonté de produire la moitié de son énergie à partir d'énergies renouvelables d'ici 2030. 
 
Une centaine de pays se sont par ailleurs engagés pour la lutte contre la déforestation, dont le Brésil, le Congo et le Canada, qui abritent une grande partie des forêts mondiales. Des financements qui totalisent 19,2 milliards de dollars seront alloués sur plusieurs années pour soutenir cette initiative, qui contribuera à limiter le réchauffement climatique à +1,5° C par rapport à l'ère pré-industrielle. 
 
 
 

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