Dans un rapport spécial publiè à Londres ce 14 novembre 2008, Fitch Ratings a assuré que la crise financière internationale aurait probablement un impact limité sur les banques Nord-africaines et que les banques Marocaines, Tunisiennes et Algériennes seraient largement immunisées aux troubles financiers internationaux.
Les conclusions du rapport sont la résultante de l’évaluation faite par Fitch des informations fournies par la Banque Centrale Marocaine ainsi que les données publiques disponibles auprès d’autres banques centrales de la région et auprès du Fonds Monétaire International (FMI). Les conclusions de l’agence ont été aussi tirées des analyses et rapports de Fitch sur les principales banques locales.
Fitch croit que la contagion macroéconomique est plus probable du moment qu’une baisse notable du PIB des pays Européens avancés (qui sont les principaux partenaires des pays du Maghreb Central) est attendue en 2008 et 2009, selon les prévisions de Fitch. Quelques Etats Européens avancés connaîtront probablement la récession durant l’année 2009 alors que le retour à la croissance n’est pas prévu avant 2010.
Les prévisions du FMI indiquent que la crise financière internationale et le ralentissement économique qui en découlerait auront des effets modérés sur la croissance des PIB des pays du Maghreb Central en 2008 et 2009. Toutefois, l’incertitude plane quant à la capacité des trois pays à supporter une longue récession économique mondiale.
Fitch croit qu’il est possible que l'environnement macro-économique difficile pourrait provoquer la détérioration de la rentabilité et de flexibilité financière de certaines banques régionales d'Afrique du Nord dans les années à venir. Si cela se produit, il pourrait mettre en péril les progrès récents en matières de rentabilité, de qualité des actifs et de capitalisation, réalisés par les banques Marocaines et Tunisiennes.
Le rapport spécial de Fitch fournit une vue actualisée sur l’exposition des banques Maghrébines aux troubles du marché financier international. L’agence a analysé, également, le potentiel de propagation de la crise financière aux secteurs bancaires du Maroc, Tunisie et Algérie.










































