Economie

Le Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT) a examiné et approuvé, au cours de sa dernière réunion, le premier Plan stratégique triennal de la BCT (2019-2021), selon le communiqué publié par l’Institut d’émission cette semaine.

L’objectif principal de ce plan adopté est la réduction de l’utilisation du cash dans l’économie, œuvrer à une levée progressive des restrictions de change et à améliorer les systèmes de collecte et d’utilisation des données.

Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, Marouane El Abbassi, est revenu lors d'un point de presse organisé ce mercredi 20 février 2019, au siège de l'institut d'émission, sur le relèvement de la veille du taux d'intérêt directeur de la BCT de 100 points de base, pour le porter à 7,75%.

L’expert en économie, Hatem Zaâra est intervenu sur les ondes de la radio Express FM, afin de réagir à la décision annoncée par la Banque Centrale de Tunisie portant sur l’augmentation du taux d’intérêt directeur à 7.75%. En effet, il a expliqué que la BCT a évolué dans la mise en œuvre de sa politique monétaire, qui est passée de « défensive » à « proactive d’anticipation » pour contenir l’inflation, qui ne cesse d’augmenter, en sachant que le souci majeure de la banque est moins de pression inflationniste.

Le Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT), réuni ce mardi 19 février 2019, a décidé de relever le taux d'intérêt directeur de la Banque Centrale de 100 points de base pour le porter à 7,75% par an, en réponse à  la poursuite des pressions inflationnistes qui représente un risque pour l'économie et une menace pour  le pouvoir d'achat.

Le ministre des finances, Ridha Chalghoum, a déclaré devant les députés de l'ARP, lors d'une plénière tenue le 18 février,  en partie dédiée aux entreprises confisquées, que les cessions de 30 sociétés seront finalisées au cours de l'année 2019.

Par ailleurs, les processus de cession débuteront pour 54 autres sociétés cette année, sur un total de 646 sociétés concernées, a ajouté le ministre.

La dernière réunion du conseil d’administration de la STEG fait état d’une situation financière "extrêmement dangereuse" qui risque de conduire la société vers la faillite. Le conseil d’administration tire la sonnette d’alarme compte tenu de la crise financière sans précédent que connait la société.