Les réformes adoptées par la Tunisie, principalement au niveau du marché libre et du budget de l’Etat de 2018, mènent dans la bonne direction pour sortir de la crise économique. C’est ce qu’a affirmé Jihad Azour, le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds Monétaire International (FMI).
Jihad Azour estime ainsi qu’il est nécessaire de poursuivre les réformes du secteur public, notamment pour réduire la masse salariale publique, tout en insistant sur l’importance d’améliorer le climat des affaires en Tunisie.
Questionné sur la fragilité économique de la Tunisie, le responsable du FMI a expliqué qu’elle n’est pas uniquement la résultante de chocs externes (attentats terroristes, faible croissance en Europe, etc.), mais aussi de son modèle de patronage public, en précisant que le secteur public fournit un emploi sur cinq. La croissance s’accompagnera d’une amélioration de la confiance des entreprises et des investisseurs, qui viendra à son tour une fois que la Tunisie aura réduit ses déficits et maîtrisé la dette et l’inflation, conclut Jihad Azour.
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