Le marché marquait sa première hausse hebdomadaire de l'année progressant de 0,32% au niveau du TUNINDEX qui s'inscrivait à 1410,2 points vendredi. Le BVMT a contré cette tendance se glissant de 0,61% à 1382,85 points confirmant une fois de plus la déconnexion théorique des deux indicateurs.
Dés la première journée de la semaine, les investisseurs ont eu une nouvelle batterie de résultats des sociétés cotées venant étayer un sentiment d'optimisme sur le niveau de progression des bénéfices par actions affichées pour l'année passée, un facteur prépondérant dans la prise de décision. BT a connu la meilleure performance en terme de capitalisation progressant à 262 MD mercredi avant d'accuser un léger tassement en fin de semaine terminant à 73,4 DT, en hausse de 7,15%. Le dilemme de la taille a été richement débattu lors de la dernière réunion des analystes de place avec le PDG de la BT qui répliquait que la mobilisation des ressources extérieures auprès de ses pourvoyeurs étrangers lui vaudra bientôt des incursions dans la banque d'investissement, un créneau nouveau pour la BT qui entend se porter sur des maturités plus longues tout en y joignant le même effort sur la transformation à moyen et court terme pour maintenir la croissance du portefeuille à 20% sur les trois années à venir, chose qui rassurerait les actionnaires sur la pérennité de leur banque. L'effet s'en est senti, la valeur s'est échangé dans un volume bien fourni de 1,16 MD cette semaine contre presque la moitié de cette somme pour les trois semaines qui précédaient.
Dans la chimie, AL KIMIA a affiché pour sa part des résultats spectaculaires (doublant son bénéfice net à 4,4 MD), les cours ont accéléré leur mouvement depuis mercredi finissant à 29,02 DT (+9,51%) très proche de leurs niveaux de ce début d'année. Ce revirement a été observé dans ICF mais avec une moindre importance permettant toutefois au cours de glaner 1,6% à 65 DT, son plus haut depuis 1996. Il est vrai que depuis quatre années la firme n'a jamais réalisé une hausse de son résultat accusant 3 baisses consécutives coup sur coup. Celui ci a grimpé à 6 MD contre un niveau moyen de 4,8 MD durant les cinq dernières années et une baisse de 18% en 1999. L'exiguïté de l'offre détenue à raison de 28% par des étrangers n'a pas pu stimuler la demande condamnant le titre à se traiter dans des volumes trop minces.
Dans les services, MAG GEN et TAIR ont été les plus gros perdants baissant à des niveaux encore plus bas. TAIR perdant 2,7% sur la semaine est partie pour enfoncer le seuil des 10 DT son plus bas depuis qu'elle cassait son canal descendant vers la fin de novembre dernier. MAG GEN a de son côté touché des plus bas frais à 11,8 DT jeudi. Le cours perdait plus de 40% sur une année traitant moins de 400 titres par jour cette semaine contre une moyenne de 1,800 titres dans les deux premières semaines de l'année. La désaffection a bien eu raison du titre cette fois.
Le placement de ELECTROSTAR semble pour le moment correct. Les clarifications des responsables de la firme vendredi dernier ont rassuré les souscripteurs et révéler une attitude de transparence envers le marché. De son côté, SOTRAPIL a coté vendredi à 18,5 DT terminant la semaine en hausse de 24,11% et de 48% sur son prix d'introduction, devançant STIL (17,3%) à 6,1DT dans le palmarès de la semaine.
Le volume rapporté par la cote et hors cote à connu une évolution à plus de 14,4 MD. SOTETEL (NG) a été la plus active traitant plus 3,9 MD suivie par SFBT et SOTETEL avec 1,9 MD chacune. Dans le bancaire, BS et BT fortement échangées la semaine précédente, ont doublé leurs échanges hebdomadaires à prés de 1 MD. Les lignes secondaires ont été particulièrement animées sur les droits TAIR et SIAME. Sur le hors cote, SOFI SICAF qui gagnait 12% à 7,050 DT a échangé plus de 8,890 titres.
