Semaine au 10 janvier 2003.

Numéro : 
160

Titre

Plus fortes hausses

Titre

Plus fortes baisses

Titre

Les titres les plus dynamiques

% Cours % Cours Quantité Volume
El
MAZRAA
11,27 7,900 STS -8,72 9,730 SFBT 24.338 973 520
AMEN
LEASE
8,90 17,000 LSTR -6,35 5,900 SOMOCER 12.337 228 234
TUNINVEST 7,14 7,500 SOTRAPIL -5,44 12,000 BIAT 9.604 191 513
STEQ 5,43 5,440 AMS -4,44 4,300 SOTETEL 2.754 89 082

Loin
du dynamisme des dernières semaines de décembre et en attendant le flux des résultats
provisoires 2002 qui ne devraient plus tarder, le marché a été marqué cette
semaine par une grande hésitation quant à la tendance future des cours, ainsi
qu’un manque d’inspiration notable. En effet, la seule constante qui domine
le marché depuis des mois est la pression de l’offre ainsi qu’un niveau de
liquidité assez faible qui ne cessent d’alourdir les pertes de la majeure
partie des lignes. En parallèle, le volume des échanges sur le marché central
s’est élevé 2MD, soit une chute de plus de 80% par rapport à la semaine
dernière, avec un plus bas à 0,23MD enregistré vendredi. Reflétant cette
physionomie, l’indice de capitalisation – TUNINDEX – est resté sur une
ligne plate, après une légère glissade en début de la semaine, pour clôturer
vendredi à 1106,35 points, soit un léger recul de 0,51%. Cela dit, la stabilité
parfaite de la plus grande capitalisation du marché – SFBT
– au niveau des 40 DT a joué le rôle de modérateur dans l’évolution du
TUNINDEX.



Cela dit, quelques titres ont commencé l’année 2003 de bon pied. El
MAZRAA
(92 titres) dont le cycle d’exploitation a subi ces dernières années
les mauvaises conditions climatiques et qui reste sur une contre-performance
ajustée en 2002 de 25,71%, a marqué un rebond de 11,27% à 7,900 DT suite à
trois progressions successives en fin de la semaine. Cela dit, la signification
de cette évolution reste à démontrer vue la faiblesse du niveau de rotation
qu’a connu le titre tout au long de la semaine. Toujours sur le front des
valeurs à la hausse, TUNINVEST-SICAR
a retrouvé son niveau de fin-août 2001 en marquant un rebond de 7,14% à 7,500
DT, et ce, après avoir touché ces derniers mois un plus bas à 6,990 DT. Il
est à noter que le titre évolue depuis quelques mois au-dessous de sa valeur
nominale (10 DT).



Sur un autre plan, SOTETEL
qui bénéficie désormais d’un contrat de régulation de cours et de liquidité
pour une durée d’un an renouvelable, a peiné cette semaine pour limiter ses
pertes. En effet, le titre a clôturé vendredi au niveau des 31,960 DT, soit un
recul hebdomadaire de 2,56% pour 2.754 titres qui ont changé de mains. En
effet, l’efficacité de ce type de contrats de régulation de cours et de
liquidité reste à démontrer dans une période où le marché est fortement
orienté à l’offre et que l’entrée de l’argent frais est bien en deçà
des niveaux requis pour assurer des échanges sans perte de valeur liée à la
liquidité insuffisante du marché actuellement. A la tête du palmarès des
plus fortes baisses hebdomadaires, ELECTROSTAR
(-6,35% à 5,900 DT), SOTRAPIL
(-5,44% à 12 DT) et STIP
(-4,12% à 8,150 DT) ont été plutôt desservies par la physionomie générale
défavorable du marché. Dans le bancaire, STB
qui est parvenue à clôturer vendredi à 8,440 DT (-0,94%), a touché jeudi un
plus bas au cours de la séance à 8,070 DT, alors que le titre évolue avec un
PER01 de 5,08x. De tels mouvements prouvent encore une fois le comportement
irrationnel de quelques intervenants sur le marché.



A l’échelle internationale, alors que le bruit de bottes s’élève sur la
frontière irakienne, les pays de l’OPEP tenteront ce week-end de se mettre
d’accord sur une augmentation de la production mondiale de Brut afin de
ramener les cours de l’or noir à des niveaux plus tolérables. Sur la bourse
de Tunis, le chimique est resté quasi-inchangé, alors que TUNISAIR
(8.009 titres) a pu limiter la casse en ne cédant que 4,04% à 4,270 DT ;
sachant que les prévisions à l’échelle nationale projettent une reprise du
secteur touristique en 2003. Pour le reste, le sort d’un éventuel
retournement de la tendance générale actuelle dépendra certainement de la
qualité des premières annonces des résultats provisoires 2002 dont les
premiers seront publiés fort probablement dans les prochains jours.