Le consortium Tecom-DIG (Dubai) qui détient 35% du capital de Tunisie Telecom a essayé ces derniers mois de céder sa participation à d’autres opérateurs télécoms et acteurs économiques.
Le consortium a été, tour à tour, en pourparlers avec STC (Arabie Saoudite), Etisalat (Abou Dhabi, Emirats Arabes Unis) et Vivendi Universal (France). Ce dernier a été le concurrent de Tecom-DIG lors du dernier round pour l’attribution du bloc stratégique de 35% du capital de l’opérateur historique Tunisien.
De même, et au lendemain de l’attribution de la licence universelle à Divona-Orange/France Telecom (juin 2009), Tecom-DIG a proposé de céder sa participation à Princesse Group de Sakhr El Materi, qui avait concouru pour l’attribution de la licence universelle dans un groupement comprenant les groupes Meddeb et Loukil.
Cela dit, le prix des 35% du capital de Tunisie Telecom, même en décote par rapport à celui de son acquisition par Tecom-DIG, semble hors de portée des principaux groupes Tunisiens même réunis.
Il est à rappeler que le Consortium émirati avait acquis le bloc stratégique dans le capital de Tunisie Telecom à 3,052 milliards de DT contre une offre de Vivendi Universal de 2,760 milliards de dinars.
Selon des sources concordantes, deux raisons ont amené Tecom-DIG à chercher à se débarrasser de sa participation dans Tunisie Telecom :
- les difficultés d’exercer l’option d’achat des 16% du capital de Tunisie Telecom, option devenue caduque au bout de deux ans après la signature de l’acte de cession des 35% du capital survenue le 27 avril 2006 ;
- une garantie officieuse (non écrite) aurait été donnée au Consortium émirati en vue de ne pas accorder de nouvelles licences télécoms en Tunisie avant 2010.
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