Les actionnaires de MONOPRIX se sont réunis en date du 07 avril 2009 au siège de l’IACE. La session présidée par Mr Mounir Ben Miled, Président du Conseil d’Administration, s’est déroulée en présence de 79,51% des détent

Les actionnaires de
MONOPRIX
se sont réunis en date du 07 avril
2009 au siège de l’IACE. La session présidée par Mr Mounir Ben Miled, Président
du Conseil d’Administration, s’est déroulée en présence de 79,51% des détenteurs
présents ou représentés.

 Les comptes sociaux
laissent apparaître une quasi-stagnation du résultat net entre 2007 et 2008,
passant de 13,663 à 13,855 MD, malgré une progression de 38,47% du résultat
d’exploitation à 12 ,029 MD. Cette situation s’explique par le caractère
exceptionnel du résultat net dégagé en 2007 où quelques 7 MD ont été générés par
des plus values sur le dénouement de certaines participations croisées,
essentiellement suite à la remontée de certaines participations dans

MONOPRIX
vers le holding. Le chiffre d’affaires a sensiblement augmenté de
248 à 327 MD, +79% après l’ouverture de 6 nouveaux points de vente sous
l’enseigne « Mini M », de trois points de ventes à Sfax, Béja et aux berges du
Lac, et enfin la réouverture après rénovation des magasins de Charles de Gaule
et Bizerte Printemps. D’autre part, le résultat net part du groupe est en
croissance de 7,58% à 15,748 MD, les filiales de

MONOPRIX
y participent faiblement à l’exception de MONOGROS.  La société qui
a souffre jusqu’ici de son système d’information, a acquis et implémenté en 2008
un progiciel de gestion comptable qui lui permettra de générer des informations
plus fiables. Cela remédiera aux problèmes d’inventaire des actifs rencontrés en
fin d’exercice, et devra aboutir en 2009 à la mise en place d’un système de
traçabilité.

 Pour les trois premiers mois de
l’année 2009, on apprend que le chiffre d’affaires aurait connu une croissance à
deux chiffres sans plus de détails, un constat qui reste à vérifier puisque les
mois de janvier et février ont été difficile
s comparativement à la même
période il y a un an selon le management, qui n’a pas manqué de souligner les
effets « plutôt psychologiques » de la crise sur les habitudes de consommation
des tunisiens, ce qui rend les prévisions difficiles. Toutefois, l’année 2009
qualifiée de différente par certains devrait connaître aussi une évolution à
deux chiffres du chiffre d’affaires des enseignes gérées par le groupe. Ce
dernier qui a investi prés de 29 millions de DT en 2008, compte accroitre encore
davantage ses dépenses d’investissement pour les années à venir pour faire face
à la montée de la concurrence après le rachat de MAG GEN par des privés. Il se
délestera de certaines participations non stratégiques pour se concentrer sur la
Grande distribution. Ainsi, la filiale HLC (hôtellerie) sera sortie du périmètre
de consolidation.  La société SIM sera chargée de  l’ensemble des actions de
réaménagement des magasins en exploitation. A ce propos, de nouvelles ouvertures
sont programmées pour consolider le concept de proximité adopté par l’enseigne
et accompagner le développement urbain du pays; Le groupe poursuivra ses actions
de prospection pour l’acquisition d’emplacements stratégiques pour implanter ses
nouveaux points de vente. Parallèlement, il œuvrera à la modernisation des
dépôts de stockage par MONOGROS et le développement des plateformes de produits
frais. Des chantiers qui devront inciter le groupe à allouer plus de ressources
ce qui produira inévitablement des effets sur la trésorerie. Le management
demeure confiant que chaque dinar investi dans les divers concepts de l’enseigne
sera bien rentabilisé connaissant l’énorme potentiel de la grande distribution
en Tunisie. La GD ne représente que 20% du commerce et devra évoluer vers des
niveaux plus élevés entre 30 et 40%. Les parts de marché seront alors âprement
défendues mais assez solides.

 Cela dit, la question principale qui est revenue plusieurs
fois lors du débat entre les actionnaires et le bureau de l’AG concerne
l’opportunité d’un split de la valeur nominale. Les intervenants ont noté que le
niveau actuel du cours de Monoprix autour 130 DT parait inaccessible pour
certaines catégories de petits épargnants. M Ayed Directeur Général Adjoint, a
répondu que rien n’empêche que la proposition soit étudiée par le Conseil
d’Administration de la société ;

 

 

 

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