prix pétrole

Les cours du pétrole reculent ce vendredi 4 avril 2025 au plus bas depuis 2021, plombés par les dernières annonces de droits de douane américains, et l'annonce surprise d'une hausse de le production de l'Opep+.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, chutait de 2,97% à 68,06 dollars, au plus bas depuis décembre 2021. Le baril de West Texas Intermediate, référence américaine, pour livraison en mai, s'enfonçait de 3,12% à 64,86 dollars, au plus bas depuis mai 2023.

Les tensions au Moyen-Orient, qui se sont intensifiées ces dernières semaines, ont entraîné une hausse des prix du pétrole. Le baril de Brent, de référence internationale, s’échangeait à 83,71 dollars ce lundi matin, 29 janvier 2024, en hausse de 0,19 % par rapport à la clôture de la semaine dernière.

Dans le cadre d'une batterie de mesures économiques destinées à réduire le déficit budgétaire, le prix de l'essence à Cuba va augmenter de plus de 500% à partir du 1er février, a annoncé le gouvernement.
Le litre d'essence ordinaire passera de 25 pesos cubains (20 centimes de dollar) à 132 pesos (+528%) et le prix du super passera de 30 à 156 pesos cubains (+520%), a annoncé le ministre des Finances, Vladimir Regueiro. Les autorités ont également annoncé que les touristes paieront l'essence en devises.

Les prix du pétrole sont en hausse ce mardi 2 janvier 2024, après l'annonce de l'envoi par l'Iran d'un navire de guerre en mer Rouge après la destruction par les États-Unis des navires des Houthis. Le WTI se négocie à 72 dollars et le Brent à 78 dollars, tous deux en hausse de plus de 1 %.

Les tensions s'accroissent à mesure que la situation dans la région se complique pour le transport maritime mondial.

Selon le dernier rapport "Commodity Markets Outlook" publié par la Banque mondiale le 30 octobre 2023, lien que l'économie mondiale soit en bien meilleure position que dans les années 1970 pour faire face à un choc pétrolier majeur, une escalade du conflit en cours au Moyen-Orient, qui vient s’ajouter aux bouleversements causés par l'invasion russe de l'Ukraine, risque d'entraîner les marchés mondiaux des matières premières en terrain inconnu.

A l’issue de la réunion tenue la semaine écoulée, à Vienne par les treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliès , qui se sont mis d’accord pour réduire leurs quotas de production d'un total supplémentaire de 1,4 million de barils par jour (bpj) à partir de 2024, dans le but de ramener le prix du pétrole de 70 à 100 dollars, son niveau cible, avec un plancher à 80 dollars le baril.
L'Arabie saoudite a annoncé qu’elle va réduire ses extractions de brut d'un million de bpj au mois de juillet .