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Les revenus de la société ADWYA ont légèrement diminué de 1,41% au terme des six premiers mois de l'année 2015, à 42,495 MD contre 43,105 MD un an plus tôt. Le total des produits d'exploitation affiche une progression de 12,25% à 42,259 MD, alors que dans le même intervalle, les charges d'exploitation ont augmenté d e14%, passant de 35,988 à 41 MD.

ADWYA affiche ainsi un résultat d'exploitation de 4,247 MD au premier semestre 2015, contre 4,329 MD à fin juin 2014, soit légère une baisse de 1,89%.

A l’issue d’une  rencontre de presse tenue le 12 janvier 2014,  avec le ministre de l'Economie et des finances Hakim Ben Hammouda, le gouverneur de la banque centrale de Tunisie (BCT), Chedly Ayari, a annoncé que la Tunisie s'apprête actuellement à sortir sur le marché financier international en vue de mobiliser environ 750 millions de dollars, soit environ 1420 millions de dinars sans garantie de la part d'aucun Etat.

Avec l'accélération du rythme des échanges à la Bourse de Tunis, les flux de capitaux étrangers ont enregistré une nette hausse à la Bourse de Tunis, tout au long de la semaine au 20 novembre.

Des mouvements importants ont ainsi été observés, comme sur Carthage Cement, dont 160 mille actions ont été vendues par des étrangers, ramenant leur part dans le capital de la société à 1,15%.

Un courant vendeur a aussi été enregistré sur SOTIPAPIER, portant sur 60 000 actions, soit un taux de participation étrangère de 2,12% au 20 novembre, contre 2,33% la semaine précédente.

L’expert en économie et finance, Ezzedine Saidane a indiqué qu’il est impératif de dresser un diagnostic réel de la situation économique du pays soulignant qu’il faut reconnaitre que pour l’heure, l’économie nationale est dans l’incapacité de générer de la croissance. Il a expliqué que cela se traduit par le fait que les dépenses du pays surpassent largement les recettes, ce qui est à même de pousser à l’endettement aussi bien intérieur qu’extérieur. Ezzedine Saidane a ajouté que le taux d’endettement s’établi aujourd’hui à hauteur de 75% alors qu’il était de 48% en 2010.