2016

La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) table sur un taux de croissance de la Tunisie, qui se situerait autour de 2,7%, en 2018, et atteindrait 3% en 2019. Le Fonds monétaire international (FMI) se montre un peu plus prudent,  prévoyant un taux de croissance de 2,4% en 2018.

L'Agence de notation Fitch Rating a annoncé avoir abaissé la perspective de la note de défaut émetteur de la Tunisie, en devises étrangère de stable à négative, la note quant à elle est confirmée à 'B+.

L'agence justifie sa décision par l'accroissement de la dette publique et externe et l'aggravation des déficits jumeaux. L'agence souligne la lenteur des réformes, et la croissance jugée en demi-teinte, le tout dans un contexte social toujours tendu et un agenda électoral chargé.

L’expert en économie, Ezzedine Saidane a indiqué, sur les ondes de radio Express FM, que l’augmentation appliquée récemment sur les prix du carburant était inévitable eu égard à l’insuffisance des fonds alloués à la subvention des hydrocarbures par la caisse de compensation et qui sont de l’ordre de 1500 millions de dinars. Ezzedine Saidane a souligné en outre que la hausse des prix du pétrole sur le marché international peut engendrer un coût supplémentaire situé entre 2500 et 3000 millions de dinars pour le budget de l’Etat.