L'intermédiaire en Bourse MAC S.A publie une note sur les banques tunisiennes, et les défis de l'année 2020, sur fond de crise sanitaire qui a eu pour effte la baisse des revenus et la hausse du coût du risque.

Les effets attendus de la crise COVID-19 sur le secteur bancaire impacteront directement les comptes sociaux des banques par une dégradation de la qualité des portefeuilles à l’actif (hausse des créances douteuses) et une augmentation mécanique du coût du risque (provisions). De plus, les effets seront perceptibles au niveau des revenus et du ratio de liquidité.  

Sur la place de Tunis, l’euro s’est échangé à  3.2750 tandis que le billet vert s’est traité à 2.7700 respectivement contre le dinar tunisien. La paire phare se négocie quant à elle sur le Forex à 1.1880 avec un plus haut intraday à 1.1887.

Un accord de financement d’une valeur de 12 millions de dinars, consenti sous forme de prêt sur une durée de 3 ans, a été signé entre l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie et Enda Tamweel. Cet accord est destiné au financement de l’activité des micro-entrepreneurs à travers des micro-crédits.

Les dernières pluies enregistrées dans plusieurs régions tunisiennes ont porté les quantités d’eau retenues dans 34 barrages du pays, à 1 milliard de m3, et ce jusqu’à ce vendredi 11 septembre 2020. Il s’agit d’une hausse de 22,7 millions de m3, comparée à la moyenne des trois années précédentes, estimé à 979 millions de m3, selon les déclarations le directeur général des barrages et des grands travaux hydrauliques, Faez Moslem.

La Bourse de Tunis a enregistré des flux de capitaux étrangers durant la semaine au 11 septembre 2020. Les mouvements les plus importants ont porté sur BNA, SAH et SFBT. 

BNA a fait l'objet d'un courant vendeur sur 67 mille actions, réduisant le taux de participation  étrangère dans le capital de la banque à 6,47% au 11 septembre, contre 6,58% une semaine plus tôt.

SAH affiche également des mouvements de vente sur 35 mille actions. Les étrangers détiennent 15,49% du capital de la société au terme de la semaine écoulée.

Le résultat d'exploitation du groupe Ennakl, au terme des six premiers mois de 2020, s'est établit à 14,6 MD, contre 15,7 MD au premier semestre 2019, soit une baisse de 7%. Le groupe a enregistré une baisse de 8,6% de sa marge brute, à 33,8 MD.

Sur la même période, le groupe a vu ses produits des placements chuter fortement, principalement avec la baisse des dividendes reçus, qui passent de 3,9 à 0,6 MD. Les charges financières ont progressé de 1,5 à 1,7 MD.

Au terme du premier semestre 2019, le résultat net part du groupe est ressorti en baisse de 36,18% à 8,2 MD.

Les états financiers au 30 juin 2020 d'Ennakl, font état d'une baisse de 49% du résultat opérationnel de la société, à 7,2 MD, contre 14 MD à fin juin 2019.

Les revenus du concessionnaires ont subit une baisse de 25,4% au premier semestre, en raison de la baisse de l'activité durant la période de confinement général. La marge brute est passée de 31,4 MD au premier semestre 2019, à 20,6 MD à fin juin 2020.

Le résultat net du premier semestre a atteint 7,5 MD, contre 13,1 MD un an plus tôt, soit une baisse de 43%.

Le directeur général du groupement interprofessionnel des dattes (GID), Samir Ben Slimane, a déclaré dans une  interview accordée à l’agence TAP, que la récolte des dattes atteindrait près de 335 mille tonnes avec de grands calibres, au cours de la saison 2020-2021. Elle sera toutefois accompagnée de difficultés surtout au niveau des prix et connaîtra des difficultés conjoncturelles, caractérisées par une deuxième vague du coronavirus qui va impacter le rythme de l’exportation.

La start up tunisienne de Taxis Scooters « Intigo » devrait ouvrir une filiale à l’étranger et étudie une éventuelle introduction en bourse à moyen et long termes, selon les déclarations de son fondateur Bassem Bouguerra.

La lutte contre le commerce illégale du tabac demeure parmi les principales orientations de la Régie Nationale des Tabacs et des Allumettes (RNTA), qui est bien déterminé à mettre fin aux dépassements et au monopole mais aussi à la contrebande. Ce phénomène impacte lourdement l’économie nationale et prend de l’ampleur d’année en année.