Dans une étude élaborée à la fin du mois de juin, l'intermédiaire en Bourse Tunisie Valeurs, revient sur la situation de l'UIB, après une année 2019 'plus difficile que prévu'. Les analystes de Tunisie Valeurs estiment que si  l’activité d’exploitation a maintenu le cap sur la croissance, le constat est tout autre au niveau de la rentabilité nette. Pénalisé par la hausse du coût du risque, le résultat net a quasiment fait du surplace aussi bien au niveau individuel que consolidé.

L'intermédiaire en Bourse Tunisie Valeurs a préparé une étude sur la société Telnet, après les résultats décevants en 2019, et recommande toutefois le titre à l'achat. Malgré la bonne évolution des revenus, le groupe spécialisé en ingénierie et conseil en technologie a affiché une dégradation notable de sa rentabilité sur fond de pertes de change. Ces pertes de change sont des pertes « comptables » récupérables qui n’affectent nullement les cash flow du Groupe.

Les indicateurs provisoires sont élaborés partant des données relevées à travers les tableaux de bord de l’activité technique et de gestion de la société au cours de la période considérée. Ils font ressortir :

Un total des quantités transportées au cours du premier semestre 2020 de l’ordre de 733.112 m3 contre 984.390 m3 au cours du premier semestre 2019 soit une baisse de 25,53% expliquée par :

A la fin du 2 ème trimestre 2020, les indicateurs d’activité ont évolué comme suit :

- Les crédits à la clientèle (nets des provisions constituées à la fin de l’année) ont atteint 4.605.297 au 30/06/2020 , contre 4.516.008 mille dinars au 30/06/2019, soit une augmentation de +2%.

- Les dépôts de la clientèle sont en croissance de +7,1% passant de 3.903.975 mille dinars au 30/06/2019 à 4.181.814 mille dinars au 30/06/2020. Cette croissance est générée essentiellement par l’augmentation des dépôts d’épargne de +11,8% et des dépôts à terme de +7,9%.

La société Essoukna  a publié ses indicateurs d’activité, au terme du second trimestre 2020.

Le chiffre d'affaires du premier semestre 2020 a atteint 4.354 mD contre 4.877 mD pour le premier semestre 2019 soit une régression d'environ 12 %: le chiffre d'affaires a été touché par le confinement général décidé suite à la pandémie du coronavirus et qui a retardé l'obtention du procès verbal de récolement du projet HC 5 Boumhal au mois de juin 2020.

À la clôture du deuxième trimestre 2020, la société les Ateliers Mécaniques du Sahel a réalisé un chiffre d’affaires de 2 631 mDT contre 10 359 mDT au 30 Juin 2019, enregistrant ainsi une baisse de 75%.

Cette baisse est due principalement à :

Un nouvel accord a été signé entre la Tunisie et la France pour un programme de rénovation des Instituts supérieurs d’Etudes technologiques (ISET) en partenariat avec les instituts universitaires de Technologie français. La convention a été signée le 14 juillet 2020, allouant 10 M€ (31 M TND), issus des accords de conversion de dette, au financement d’un important programme de rénovation des ISET.

Les revenus au 30 juin 2020 s’élèvent à 208.8 millions de dinars contre 192.4 millions de dinars au deuxième semestre 2019, soit une croissance de 8.5% tirée par une croissance de 10.2% sur le marché local et une croissance de 3.3% sur les ventes à l’export.

Au deuxième trimestre 2020, le chiffre d’affaires renoue avec une croissance forte. Les ventes ont enregistré une augmentation à deux chiffres de l’ordre de 27,3% par rapport au deuxième trimestre 2019 :

L’encours des crédits à la clientèle (net de provisions et d’agios réservés) a enregistré une diminution de -366,225MTND pour atteindre 2 432,767MTND, réalisant ainsi une variation négative de -13,08% par rapport au 30/06/2019.

Les dépôts de la clientèle affichent une légère progression de 0,95% par rapport au 30/06/2019, avec un encours de 2 614,461 MTND.

Les produits d’exploitation ont atteint 158,609 MTND, soit -15,8% d’évolution par rapport au 30/06/2019.

L'intermédiaire en Bourse Arab Financial Consultants (AF), publie sa revue stérique, relative au second semestre 2020. Après une baisse de 6,94% du marché boursier sur les six premiers mois. Dans une économie déjà très fragile, dont la liquidité se raréfie, et impactée négativement par la pandémie du COVIS-19, viennent s'ajouter les conflits politiques issus d'un régime qui semble avoir atteint ses limites, remarque l'AFC.