Quand un pays sort de la « démocrature » et aspire à intégrer le club des pays démocratiques, il doit nécessairement conduire une politique de transformation économique pour consolider sa transition politique et assurer un avenir encore meilleur à ses citoyens. Telle est la leçon de l’Histoire. Tel est aussi le message qu’a voulu délivrer Christine Lagarde au peuple tunisien : « Quand la musique change, la danse change aussi ». L’ère des atermoiements et des simulacres de réformes est révolue car l’empathie du bailleur de fonds a des limites.