La cheffe du gouvernement, Najla Bouden, s’est entretenue avec l’ambassadeur de Bahreïn à Tunis, Ibrahim Mahmoud Ahmed Abdallah, cette semaine, selon un communiqué de la présidence du gouvernement. L’entretien a porté notamment sur le parachèvement des travaux du mégaprojet de “Port financier de Tunis”.

Une réunion du Conseil des ministres, présidée par le chef de l’Etat, Kais Said, a été consacrée à l’examen de nombre de projets de décrets présidentiels à caractère économique.

Le déficit budgétaire s’est réduit à près de 3,8 milliards de dinars, à fin septembre 2021, contre 4,9 milliards de dinars, en septembre 2020, selon le document sur les « Résultats provisoires de l’exécution du budget de l’Etat », publié par le ministère des finances.

Le professeur de droit et directeur du Centre d'études fiscales, Néji Baccouche a déclaré, lors de son intervention sur les ondes de radio Express FM, que la mauvaise gestion fiscale a un assez lourd passé en Tunisie soulignant que toutes les révolutions et mouvements de protestation ayant eu lieu dans le pays sont liés à la politique fiscale. Il a estimé que la Tunisie est un “pays fiscal” et ne vit que des impôts, expliquant que la solution aux problèmes financiers du pays est la fiscalité.

A la fin du premier semestre 2021, les revenus de la STIP se sont élevés à 55 MD, contre 24,5 MD à fin juin 2020, soit une évolution de 124,2%.

Le résultat d'exploitation des six premiers mois a atteint 9,1 MD, contre 0,203 MD en juin 2020. Les charges financières sont passées de 1,3 à 3,2 MD, alimentées essentiellement par les intérêts de retard.

Les autres gains ordinaires se sont élevés à 8 MDT, provenant essentiellement des reprises de provisions pour 4,38 MD et de gains exceptionnels pour 3,62 MD dont 3,56 MD correspondant à l’accord transactionnel avec ATTIJARI BANK.