MENA

L'agence de notation Fitch Ratings a indiqué dans un communiqué du 10 décembre, que la perspective de reprise économique dans la région MENA, sont confrontées à la faiblesse de la demande de pétrole et aux efforts d'assainissement budgétaire après une année 2020 marquée par la hausse de la dette, ce qui risque de freiner le rebond.

Sur les 15 pays notés par Fitch Ratings, cinq sont assortis de perspectives négatives après la révision effectuée par l'agence sur celles de l'Arabie Saoudite, Oman, l'Irak, la Tunisie et la Jordanie.

Selon le dernier bulletin d’information économique de la Banque mondiale sur la région MENA « Commercer ensemble : vers une relance de l’intégration de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord à l’ère post-COVID », il en ressort que le commerce et l’intégration, au sein de la région et avec le reste du monde, seront déterminants pour réduire la pauvreté, renforcer les moyens d’action des personnes démunies et stimuler la croissance économique après la COVID.

Les chocs économiques provoqués par la pandémie et la baisse des prix du pétrole

Dans son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale pour le mois de juillet 2020, le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé de nouveau les prévisions de croissance de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord à leur plus bas niveau en 50 ans. Les économies de cette région vont se contracter en moyenne de 5,7%, en 2020, soit une baisse de 2,4% par rapport ce qui était prévu en avril 2020.

Le Groupe Ooredoo, a annoncé une légère hausse de 1% de ses revenus au premier trimestre 2020, de 1% par rapport au trois premiers mois de 2019, passant de 7,192 à 7,295 milliards  riyals qataris. L'évolution des revenus a été s'un coté soutenue par les croissances enregistrées sur certains marchés, notamment la Tunisie, l'Indonésie et Myanmar, et ralentie par les conséquences du COVID-19 de l'autre coté.

Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la transparence sur les questions économiques critiques - comme la dette publique et l'emploi - sera un élément déterminant pour stimuler la croissance et renforcer la confiance dans les institutions publiques, selon le dernier bulletin d’information économique de la région publié par la Banque mondiale.

Pour la première fois de son histoire, le Liban s'est déclaré dans l'incapacité de rembourser sa dette, qui arrivera à échéance le 09 mars, et qui s'établi à 1,2 milliard de dollars.

Le premier ministre Hassan Diab a annoncé que le pays restructurera sa dette, dont le total s'élève à 92 milliard de dollars, ce qui représente 170% du PIB.

Le pays devait rembourser 1,2 milliard d'eurobonds émis en dollar le 9 mars, et une dette total sur toute l'année 2020 de  4,6 milliard de dollars.