Les Bourses européennes, ont terminé dans le rouge la semaine dernière, tandis que Wall Street évoluait sur une note positive, le regain d'appétit pour le risque semblant prendre le pas sur les craintes liées à la guerre en Ukraine. Malgré le contexte géopolitique défavorable, les investisseurs semblent avoir parvenus au stade où le choc initial de l'invasion de l'Ukraine est passé et où les marchés ont corrigé à un point où les risques économiques sont considérés comme étant intégrés dans les cours . Les marchés actions tablent sur un relèvement plus marqué des taux, ce qui conduit les valeurs bancaires à surperformer.
Les rendements obligataires continuent de profiter des déclarations du président de la Réserve fédérale américaine, Jérôme Powell, qui a dit lundi que la Fed pourrait, si besoin, décider d'agir de façon plus agressive pour contrer une accélération durable de l'inflation.
Le climat des affaires en Allemagne s'est dégradé plus que prévu en mars après l'invasion russe en Ukraine avec un indice à 90,8, selon l'enquête mensuelle de l'institut d'études économiques Ifo.
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La croissance des prêts aux entreprises non-financières de la zone euro est restée stable en février à 4,4% en rythme annuel, montrent les données publiées par la Banque centrale européenne (BCE).
Le moral des ménages américains s'est un peu plus dégradé que prévu depuis début mars avec un indice de confiance à 59,4, montrent les résultats définitifs de l'enquête mensuelle de l'université du Michigan.
Les cours du pétrole, volatils, ont rebondi vendredi dernier, un site de stockage à Djeddah de la compagnie pétrolière saoudienne Saudi Aramco ayant été touché vendredi par une attaque. Le Brent a pris 10.84% sur la semaine pour clôturer à près de 120 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) à 112,75 dollars.
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