Economie

Le ministère du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale a annoncé que la Tunisie a officiellement présenté une demande d’adhésion à la Banque Asiatique pour l’investissement dans l’infrastructure (AIIB). C’est ce qu’a annoncé le ministère du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale, en marge de la visite du ministre, Zied Laadhari, à Pékin et de son entrevue avec président du groupe chinois Jin Liqun.

Les représentants des deux agences de notation mondiales, Fitch Ratings et Moody’s seront en Tunisie au mois de mai prochain avec pour objectif étant d’améliorer la notation du pays, selon un document publié par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Le lancement de la plateforme digitale “UTICARE” qui permettra aux investisseurs et entrepreneurs de faire part des problèmes rencontrés et présenter leurs recommandations concernant le climat d’investissement en Tunisie, vient d’être annoncée par la fondation UTICA.

Cette plateforme digitale et espace d’intelligence et de compétences collectives (think and tank) installés au siège de la centrale patronale, permettront de résoudre les blocages et éliminer les entraves par le biais de la coopération tripartie entre acteurs publics-privés et de la société civile.

Et Pan, 100 points de base d’un seul coup ! Après plusieurs mois de tergiversations, la BCT a  enfin dégainé son arme du taux directeur pour tenter de juguler les tensions inflationnistes. Cette décision est tout sauf une surprise pour les professionnels du secteur qui observaient de grandes tensions sur les taux depuis plusieurs mois.

Intervenant à une séance d’audition à l’Assemblée de Représentants du Peuple, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Marouane Abassi, a de nouveau défendu  les mesures prises par l’institut d’émission, comme  l’augmentation de son taux d’intérêt directeur.

Marouane Abassi estime que sans ces mesures, l’inflation se dirigeait tranquillement vers un taux à deux chiffres, ce qui serait une véritable catastrophe.

Le secteur de l’artisanat,  est confronté depuis des années à de multiples difficultés causées, principalement, par la rareté des matières premières, le manque de moyens pour la commercialisation du produit artisanal,  la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, et le commerce parallèle.

En effet, la contrebande dans ce secteur fait perdre à l’Etat entre 80 et 90 millions de dinars annuellement, selon les chiffres publiés par la Fédération Nationale de l’Artisanat (FNA). Le volume des investissements dans le secteur est estimé à 18 millions de dinars annuellement.