Karthago : - M. Mehdi Gharbi, DG de Karthago AirLines rassure les analystes financiers.[Suite]

Date: 14/01/2019Unité monétaire: TND
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Suite à sa réunion avec les analystes, hier mercredi, le
Directeur Général de la compagnie aérienne

Kathago Airlines
s’est montré rassurant quant à l’incident survenu le
dimanche à l’aéroport de Djerba. Rappelons qu’un avion de la compagnie à
destination de Paris a dû faire demi-tour peu après son décollage.

Cependant, les masques à oxygène sont tombés d’une façon
accidentelle provoquant la panique à l’intérieur de l’appareil. Le commandant de
bord, s’appuyant sur son expérience, a préféré faire demi-tour "à titre
préventif, par mesure de sécurité, pour faire effectuer des vérifications
techniques nécessaires après le déploiement des masques à oxygène". Cela est
confirmé par le fait que l’appareil est retourné à Djerba malgré sa proximité de
l’aéroport de Monastir, vu la non gravité de l’incident.

L’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne a classé ce
fait dans la catégorie des « incidents » (et non pas accidents), c'est-à-dire
qui ne met pas en danger la vie des passagers.

Selon la même agence, la compagnie n’est pas tenue de
présenter un rapport d’enquête du fait de la non gravité de l’incident mais
cette dernière a tenu quand même à présenter un rapport, dont les résultats sont
rassurants -a déclaré M. Gharbi- à l’agence de l’aviation civile française pour
prouver la futilité de l’incident.

Sur le plan impacts, M. Gharbi a confirmé que les
partenaires de la compagnie lui resteront fidèles tant que cette dernière
respectera les normes de sécurité internationale.

Rappelons que

Kathago Airlines
exploite quatre avions affrétés dont l’âge se situe entre 9
et 14 ans. Elle a commencé à conquérir les marchés étrangers et ce, en créant
une nouvelle filiale en Égypte afin d’optimiser l’utilisation de sa flotte vu la
saisonnalité de son exploitation.

Source : Amen Invest.

Communiqué de presse de la Compagnie en
date du 15 février 2006 :

Un appareil de type Boeing 737-300 de la compagnie aérienne
tunisienne privée

Kathago Airlines
, assurant un vol Djerba-Paris le 12 février 2006 et avec à
son bord 144 passagers, a effectué un QRF ( Quick Return Flight), ce qui s’est
traduit par un retour à la base après 20 minutes de vol.

Cette procédure a été décidée par le commandant de bord de
l’appareil – lequel a plus de 10.000 heures de vol à son actif – au nom du
principe de précaution suite au déploiement intempestif des masques à oxygène
dans la cabine passagers.

Cependant, le retour de l’appareil vers son aéroport de
départ a provoqué  l’inquiétude compréhensible de certains passagers mais par
précaution et conformément aux procédures internationales, la compagnie a
dépêché à l’atterrissage une équipe médicale composée d’un médecin généraliste,
4 infirmiers, 1 cardiologue, vite rejoints par un second médecin représentant
d’Europe Assistance à Djerba.

Tous les passagers ont été auscultés et ont été jugés aptes
à pouvoir reprendre l’avion.

7 d’entre-deux ont toutefois fait le choix de ne pas
repartir.

La compagnie Karthago Airlines a pris toutes les
dispositions pour assister les autres passagers dans l’enceinte de l’aéroport
(prestation à volonté, open bar etc.).

Les passagers ont ensuite réembarqué sur un autre appareil
affrété par

Kathago Airlines
auprès d’une autre compagnie et à bord duquel un médecin
avait pris place.


Kathago Airlines
accorde à la sécurité une importance primordiale. Ses
procédures en vigueur sont conformes aux normes internationales. Elle est, à ce
titre, régulièrement auditée par des organismes français quant à la fiabilité de
sa maintenance et de son exploitation.

Les pilotes de la compagnie sont également des pilotes
chevronnés ayant à leur actif plusieurs milliers d’heures de vol et subissent
régulièrement des cycles de formation sur simulateur.

L’incident du 12 février se classe, comme le stipule
l’annexe 13 de l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale), dans
la catégorie des incidents mineurs.

La compagnie regrette les désagréments provoqués par
l’incident mais tient à rassurer ses passagers et ses partenaires quant à
l’intérêt qu’elle accorde à la sécurité et au confort de ses clients.

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