UIB : - Compte-rendu de l’Assemblée Générale Ordinaire de la banque tenue le lundi 28 juin 2004.[Suite]

Date: 14/01/2019Unité monétaire: TND
Valeur nominale10Nbre d'actions19 600 000
Dernier cours27.600PER (sur 1 année) / marché11,19x/10,76x
Var. der. clôture %0BPA (sur 1 année)2.467
Bidn.dDer. dividende0,500
Askn.dDate Distribution15/06/2015
Cap. Boursière540 960 000Var. sur 1 an27.600->27.600
MM(20)-MM(50)27,600-27,600Rdt ajusté depuis le 31/12/2023nc
Echg. quot. moyen (sur une année)0Advance/Decline (sur une année)0 hausses / 0 baisses

Le premier exercice complété
par l’UIB sous
l’égide du groupe Société Générale peut être présenté sous le signe de
la remise à niveau de la banque. La nouvelle équipe a commencé par dresser un
état des lieux avant d’entamer la réorganisation interne et la mobilisation
de synergies entre la filiale tunisienne et sa société mère. L’AGO du
28/06/2004 a été une occasion pour les actionnaires de connaître les raisons
de la chute des indicateurs de rentabilité et se former une idée sur les
contours de la stratégie future de la banque.




L’année 2003 a été décevante sur le plan des résultats
de l’avis des actionnaires et du management. La banque a perdu 11% au niveau
de son PNB qui s’est élevé à 58,5MDT (65,7MDT en 2002) pour finir l’année
avec un résultat net à peine positif de 10 mille dinars par rapport à 5,1MDT
en 2002. Les observateurs admettent que cette contre-performance était attendue
et n’aurait pu être évitée dans une période qui représente un véritable
tournant dans la vie de l’UIB.
Il serait ainsi erroné de prendre les derniers exercices de la banque comme
base comparative ; La banque se devait d’engager des actions de refonte pour
renforcer ses fondations dont l’effet pourrait se sentir douloureusement au
niveau des résultats provoquant un accroissement brusque des charges de
restructuration. Les frais généraux ont ainsi flambé au cours de cette première
année de 16,4% suite entre autres à la constatation de provisions
exceptionnelles pour congés payés (2MDT) et l’accroissement par 9,3% des
charges courantes de personnel. Du coup, le coefficient d’exploitation de la
banque a littéralement dérapé à 84%. Entre assainissement et recherche de la
rentabilité à court terme, il est admis que ce cocktail s’avère toujours
difficile à manier, a fait savoir M. Amestoy, le nouveau Directeur Général de
l’UIB. En 2003,
certains éléments sont venus affecter la marge d’intermédiation. Tel est le
cas du désengagement de la banque vis à vis de certaines relations historiques
pour leurs profils de risque excessifs et du passage d’un montant significatif
de produits d’intérêts en agios réservés dans le cadre de la politique de
nettoyage du portefeuille litigieux et enfin du renchérissement des coûts de dépôt
dû à l’insuffisance des comptes à vue. 




Essayant de formuler une explication aux interrogations des
actionnaires, le Directeur Général a tenu à préciser que la banque a déjà
identifié et entamé l’essentiel des projets clés susceptibles de redresser
sa situation d’ici 2006. Les axes stratégiques contenus dans le plan
d’action 2004-2006 visent essentiellement l’organisation de la banque, sa
structure commerciale, ses risques et ses moyens matériels et humains. Aux
commandes depuis novembre 2002, le groupe SG a essayé d’opérer par une démarche
progressive gouvernée par un ordre de priorités. Plusieurs actions
commerciales ont visé durant l’année 2003, l’organisation du siège ainsi
que les agences pilotes dans le Grand Tunis dans la perspective d’être généralisées
jusqu’à début 2005. Une réorganisation plus profonde du département
commercial afin de l’adapter aux besoins de la clientèle, l’amélioration
de la qualité des services ainsi que le déploiement de nouveaux métiers en
agence jusqu’au premier trimestre 2005 et le relooking des guichets comptent
parmi les chantiers entrepris par l’UIB.
Le nouveau management semble apporter en outre une vision axée sur une approche
spécialisée de la clientèle, cherchant à profiter de l’expérience du
groupe dans d’autres pays, avec la création de postes de conseillers de
clientèle polyvalents au niveau du réseau de distribution ou d’une structure
spécialisée dédiée exclusivement aux grandes entreprises. L’amélioration
de l’offre de produits (bancassurance (lancement d’un produit assurance-vie
avec la SOGECAP), adhésion dans quelques semaines à Western Union, etc) et des
techniques de vente devraient relever le rendement commercial de la banque.


Au plan des réalisations, il est à signaler qu’au cours
des derniers trimestres, UIB
a œuvré à réactiver les comptes dormants et à optimiser ses services de
banque à distance (UIBPhone
et Extranet). Les résultats obtenus sont encourageants, selon M. Amestoy, ce
qui atteste de la capacité de rebond des équipes commerciales en agence. La
banque est devenue très compétitive surtout dans la monétique, constate-t-il,
ce qui consolidera la part des...(Suite)


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