En vue de la nouvelle étape de restructuration enclenchée par sa fusion avec la BNDT et la BDET, la STB, la doyenne des banques publiques tunisiennes

En vue de la nouvelle étape de restructuration enclenchée par sa fusion avec la BNDT et la BDET, la STB, la doyenne des banques publiques tunisiennes, a affirmé son engagement pour la modernisation de son outil de gestion qualité opérant une refonte générale de son système d'information. Les agences se verront adopter une démarche qualité basée sur de nouvelles techniques de merchandising tournées de plus en plus vers le libre service automatisé. Durant l'année 1999, la banque a consolidé son positionnement en tant que premier collecteur de dépôts du secteur avec 1835 MD, en croissance de 7,5%. Les concours de la banque à l'économie ont connu un rythme légèrement plus soutenu progressant de 8,4% à 1347 MD. 47,6% des crédits autorisés sont revenus au secteur industriel contre 56,4% en 98, cette baisse s'est réalisée au profit de l'agriculture dont la part progressait à 19,1% contre 15% l'an passé. Les créances douteuses et litigieuses ont été cédées à une nouvelle entité de recouvrement créée par la banque, la STRC, facilitant significativement l'assainissement du portefeuille. Le Produit net bancaire s'est élevé à 98,7 MD en nette évolution de 7,5% bénéficiant de l'accroissement de la marge sur les opérations d'intérêts. Toutefois, cette marge s'est rétrécie au niveau du résultat d'exploitation qui reculait à 27.1MD par suite à la cession de l'activité de recouvrement au profit de la STRC. La rentabilité moyenne des fonds propres de la banque s'est établi en dessus de la moyenne sectorielle à 16% alors que conjointement son risque de solvabilité s'est maintenu au-delà du minimum réglementaire (8%) à 9,5%. Dés le jeudi 01 juin, la banque a entamé la distribution de 0,550 D de dividende qui correspond à un rendement de marché de l'ordre de 4,9%.