Dans sa réunion avec les actionnaires tenue le 22 mai 2002, M. Bouguerra président de l‘UBCI, filiale de BNP-PARIBAS, a relaté les faits

Dans sa réunion avec les actionnaires tenue le 22 mai
2002, M. Bouguerra président de l‘UBCI,
filiale de BNP-PARIBAS, a relaté les faits marquant l’exercice 2001 précisant
que dans un contexte international de plus en plus difficile touché davantage
par la forte contraction de la liquidité sur le marché local et la léthargie
du marché financier, certains aspects de l’activité de la banque ont été
soumis à des tensions. Il a insisté dans ses propos sur le respect de la réglementation
et des directives en vigueur ce qui n’a pas manqué de causer quelques soucis
à la banque au niveau de son financement sur le marché de la liquidité. M.
Bouguerra a ensuite tenu à rappeler que les exigences du groupe parisien en
matière de supervision des risques incite la banque à adopter les règles les
plus strictes. Ceci s’est traduit par l’amélioration de la qualité des
actifs avec un rapport créances douteuses/Créances brutes de 12,4% contre 13%
en 2000. De son côté, le ratio de solvabilité s’est établi à 11,3% contre
10,6% une année auparavant dénotant une bonne adéquation du capital. A ce
sujet, le Président de la banque exclue une augmentation du capital du moins
sur le moyen terme.

Au cours de l’année écoulée, les remplois d’UBCI
ont progressé de 5,5% à 898MD contre une contraction des dépôts collectés
de 6,8% à 626MD. Ce tassement résultait en un déficit de la trésorerie de
120 MD qui est appelé à se résorber par le renforcement accru des capacités
commerciales de la banque. M Bouguerra a tenu en effet à affirmer que le développement
du réseau et de la force de vente (3 ouvertures attendues en 2002) aideraient
à inverser les composantes de la trésorerie de la banque. Au niveau de la
profitabilité, UBCI
a maintenu la rentabilité de ses fonds propres à 14,1% contre une moyenne de
13% pour le secteur et a pu améliorer son retour sur actif à 1,67% (Revue du
marché Financier n°10, UBCI
Asset Management). Les difficultés rencontrées au niveau de quelques filiales
n’ont pas empêché la banque de dégager un bénéfice net en évolution à
18,252MD contre 16,578MD en 2000. Le PNB a préservé une dynamique assez
satisfaisante évoluant de 6,3% à 66,190MD alors même que la part des
commissions s’est affaiblie revenant à 18,6% du PNB.

A noter, enfin, que les actions entreprises par la banque
au cours de l’année 2001 ont porté sur l’amélioration de l’offre
commerciale par l’ouverture du Trade Center pour l’accompagnement des opérations
de commerce extérieur. La banque s’est basée sur un partenariat établi déjà
en France entre Cetelem et Carrefour pour concrétiser un accord similaire avec
la même enseigne en Tunisie. Elle a aussi poursuivi la modernisation du système
d’informations pour une meilleure gestion du risque opérationnel. UBCI
compte servir un dividende de 0,900D/action à compter du 3 juin 2002.