Après les craintes liées à la santé de l’économie américaine, c’est cette fois, les pays producteurs qui ont mis sous pression le marché du brut. Pour empêcher une chute brutale des prix, les 13 pays membre de l’OPEP vont probablement vers une réduction de leur production après avoir maintenu inchangés leurs quotas lors de la dernière réunion. Combinée à plusieurs autres facteurs comme les tensions entre les Etats-Unis et le Venezuela ou les troubles dont fait l’objet la zone de production du delta du Niger au Nigeria ou encore la faiblesse du dollar, monnaie dans laquelle sont libellés les prix du brut, cette incertitude qui plane sur l’offre a propulsé les cours vers de nouveaux records. Le \light sweet crude\ négocié à New York brut a clôturé la séance d’hier au-delà du seuil symbolique des 100 dollars (à 100,01 dollars), le prix du baril du pétrole Brent s'est hissé à un niveau jamais vu (98,70 dollars).
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