Les Bourses internationales ont fini en hausse sous les chiffres mensuels de l'emploi aux Etats-Unis ayant rassuré les investisseurs sur les risques d'inflation et de resserrement de la politique monétaire américaine, ce qui s’est traduit par un regain d'appétit pour le risque et par une baisse des rendements obligataires comme du dollar.
En effet, l'économie américaine a créé 559 000 emplois non-agricoles en mai, un chiffre en hausse mais inférieur aux attentes dans lequel la plupart des observateurs voient à la fois la confirmation de la reprise économique et un facteur de stabilité quant à l'évolution de la politique monétaire de la Réserve fédérale au cours des prochains mois.
Ces statistiques apaisent ainsi les craintes de voir une reprise économique soutenue favoriser l'inflation et contraindre la Fed à resserrer prématurément sa politique, ce qui se traduit notamment par une baisse des rendements obligataires et favorise celle du dollar.
Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans US10YT=RR , qui s'affichait à 1,625% avant la publication du rapport du département du Travail, est retombé à 1,567%, son plus bas niveau depuis le 26 mai. Les rendements des emprunts d'Etat de référence européens ont emboité le pas des américains: celui du Bund allemand à dix ans DE10YT=RR a fini à -0,211% contre -0,185% à mi-séance, son équivalent français FR10YT=RR à 0,155% contre 0,175%.
Les prix du pétrole ont atteint vendredi leur plus haut niveau depuis mai 2019, encouragés par la décision de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole et ses alliés (OPEP+) et la reprise de la demande aux États-Unis. D’après les experts du marché pétrolier, les investisseurs doivent l’augmentation des prix du baril à la décision de l’OPEP+ qui confirme l’augmentation de sa production pétrolière pour le mois de juillet après des mois de réduction volontaire.
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