Le pétrole a accusé quelques dégagements hier, après
plusieurs séances de fortes hausses, qui avaient vu le brent dépasser les 74$ le
baril. Le sentiment général s’est en effet amélioré hier consécutivement à
l’annonce faite par Royal Dutch Shell d’une réouverture à la fin du mois
prochain d’une des plates-formes du golfe du Mexique, qui avait été endommagée
par l’ouragan Katrina à la fin de l’été dernier. Celle-ci devrait de nouveau
produire 140000 barils par jour, ce qui devrait soulager le marché.
Les cours continuent toutefois d’être soutenus par la crise
nucléaire iranienne. Les autorités iraniennes n’ont semble t-il toujours pas
l’intention de céder sur leurs prétentions nucléaires, avant la visite des
inspecteurs de l’AIEA.
Le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé hier qu’il
faudrait s’attendre à ce que le baril de pétrole touche les 100 dollars en cas
d’attaques américaines sur l’Iran.
Par ailleurs, durant les quatre semaines précédent le 6
mai, le volume d’approvisionnement de l’OPEP a baissé de 390000 barils par jour
du fait d’opérations de maintenance dans les raffineries asiatiques.
La prochaine réunion de l’OPEP aura lieu en juin mais des
discussions auront sans doute lui lors du forum international de l’énergie de
Doha, qui aura lieu le 24 avril à Doha.