La ministre des Finances, Lamia Zribi a précisé, au micro de radio Express FM, jeudi 8 décembre 2016, à l’adresse des députés du Parlement, que la loi de Finances 2017 a été élaborée sur la base d’une situation économique difficile caractérisée par l’augmentation salariale et la hausse du recrutement dans la fonction publique et le recul des investissements. Tout cela a, en effet, induit à un déficit de l’ordre de 7,5%. Lamia Zribi a expliqué, en outre, que le but de la loi de Finances 2017 est de consacrer la justice fiscale, l’élargissement de l’application de la taxe sur la valeur ajoutée et ce, en réduisant les exonérations. La ministre a ajouté que la fiscalité des professions libérales n’a pas visé dans ses dispositions un corps de métier en particulier, cependant, les chiffres ont démontré que la participation des avocats ainsi que celle des médecins dans la fiscalité est faible. Cette tendance baissière s’explique par le fait que ces deux corps de métier traitent directement avec des citoyens et non avec des institutions, ce qui est à même de compliquer leur contrôle.
Par ailleurs, Lamia Zribi a indiqué qu’il y a des signes de croissance tels que la reprise de la production du phosphate ainsi que les améliorations notées dans les secteurs industriel et touristique. La ministre a mis l’accent sur la nécessité de renflouer les ressources de l’Etat surtout que les ressources propres ne dépassent pas les 72% du total des dépenses. L’investissement et l’amélioration du climat des affaires demeurent deux impératifs nécessaire pour la relance économique, conclu Lamia Zribi.
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