Les actionnaires d’Adwya réunis en AGO aujourd’hui ont pu constater les bonnes performances opérationnelles de l’exercice 2013. Le chiffre d’affaires a connu une croissance soutenue de 20% passant de 67,1 MDT à 80,5 MD.

Les actionnaires d’Adwya réunis en AGO aujourd’hui ont pu constater les bonnes performances opérationnelles de l’exercice 2013. Le chiffre d’affaires a connu une croissance soutenue de 20% passant de 67,1 MDT à 80,5 MD. Cette progression résulte essentiellement de la hausse des revenus de vente des produits finis génériques (+ 29%) et des produits finis sous License (+ 18%). Les charges opérationnelles hors dotations aux amortissements et provisions ont stagné par rapport à 2012. La société a subit une importante perte de change de l’ordre de 3,9 MDT due au glissement du dinar par rapport à l’euro et au dollar. Une perte qui n’aurait pas pu être évitée d’après le directeur financier de la société et son président directeur général. Les banques locales ne confectionnent pas des cours à terme à plus de 3 mois vu le sentiment d’incertitude planant sur les marchés des changes. La solution d’après M Tahar Materi est de réduire le poids des produits sous licences qui sont couteux et subissant des conditions d’approvisionnement strictes auprès des bailleurs de licence. Ces produits pourraient être remplacés par des produits génériques puisqu’ils font appel aux même process et outils de production.


Malgré un effet de change pénalisant, le résultat opérationnel s’est élevé à 13,8 MD en hausse de 22%. La maitrise des autres charges d’exploitation est à mettre à l’actif du management. Le résultat net est ressorti à 6,67 MD contre 5,150 MD. Hors effet de change, le résultat net aurait été proche des 9 MD. La société a réussi à compenser la perte de change grâce à une économie d’impôt due au dégrèvement physique (réinvestissement des bénéfices avec exonération de 2,24 MD).


Pour sa stratégie future, la société cherche à consolider ses parts de marché sur le local. A l’export, elle continue d’avoir des contacts avancés en Algérie après avoir soumis des demandes d’homologation de produits. La loi sur la participation étrangère reste un frein pour s’installer chez nos voisins, précise M Materi. La société vise plutôt une association équitable qu’un contrôle restrictif de la part de leurs partenaires. Au Maroc, la moitié de la production locale est assurée par les multinationales créant ainsi de fortes barrières à l’entrée. La société est plutôt optimiste quant aux opportunités d’exportation sur l’Afrique de l’ouest, notamment en Côte d’Ivoire un des pays avancés et parmi les plus ouverts pour les investisseurs étrangers. Le potentiel est fortement intéressant sur l’Afrique puisque seulement 5% des besoins en médicaments sont produits localement. Le développement des relations commerciales avec les pays africains est le prochain défi des pouvoirs publics.


Pour l’année 2014, Adwya prévoit un chiffre d’affaires de 89 MD et un bénéfice net de 7,4 MD en progression de 11%.