Avec des prêts d'une valeur globale de 3,1 milliards d'euros, l’AFD réalise 38 % de son activité en Afrique subsaharienne

L’Agence française de développement (AFD), qui est chargée de mettre en œuvre la politique d’aide, par des prêts ou dons, aux pays en développement,  va recevoir 2,4 milliards d’euros en fonds propres. Après le vote, par le Parlemant, d'une augmentation de 400 millions d’euros de son budget, les engagements financiers de l'AFD devraient ainsi passer de 8 milliards d’euros en 2015 à 12 milliards d’ici à 2020.

Avec des prêts d'élèvant à 3,1 milliards d'euros, l'Agence Française de Développement réalise 38 % de ses activités en Afrique Subsaharienne. Les projets financés par l’Agence française de développement (AFD) concernent des infrastructures, à l'instar de la prolongation d'une ligne du métro du Caire, mais aussi de petits projets, comme la création d’un incubateur de start-up en Tunisie.

Les grands chantiers de l'AFD se déroulent aussi au Kenya où l'institution s'est engagée à électrifier le Kenya d’ici à 2020 alors que seulement 40 % des foyers kényans ont accès à l’électricité. Le taux d’électrification devrait ainsi être porté à 70 % d’ici à juin 2017. Ce projet est financé par des prêts à hauteur de 255 millions d’euros par la Banque africaine de développement, de 135 millions d’euros par la Banque mondiale et de 120 millions d’euros par l’AFD. Cette dernière contribue par ailleurs à l’interconnexion électrique entre le Kenya et l’Ethiopie.l

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