Doha a perdu 13 milliards de dollars de capitalisation boursière depuis le début de la crise avec l'Arabie Saoudite

La crise qui s'est déclenchée début juin dernier entre les pays du Golfe n'a pas manqué d'impacter les places boursières de la région, de manières bien différentes cependant.

La Bourse de Ryad a vu son indice de référence Tadawul progresser de 8,20% depuis la rupture des liens diplomatique et la fermeture des frontières , soutenue par ailleurs par l'annonce de la nomination du nouveau prince hériter Mohammed Bin Salman, soulignée comme un gage de stabilité par Fitch Rating, notamment au nouveau du programme de réforme et de la direction politique du pays. D'autre part, la Bourse saoudienne a profité de l'annonce du démarrage de la consultation pour l'inclusion des actions saoudiennes dans l'indice vedette du MSCI ((Morgan Stanley Capital International), indices de référence les plus couramment utilisés dans le monde par les gérants de portefeuille...

De l'autre coté, l'indice principal de la Bourse de Doha a cumulé 9,95% de pertes depuis le début de la crise, soit l'équivalent de 13 milliards de dollars de capitalisation boursière. La crainte de sortie de capitaux a surtout pesé sur le secteur financier, les dépôts étrangers auprès des banques Qataris représentant 17% du total. La crise avec les voisins du Golfe a déjà conduit Standard & Poor's à abaisser d'un cran la note du Qatar, exposé selon l'agence de notation à des vulnérabilité externes qui pourraient mettre à mal la croissance et les rentrées fiscales du pays.

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