Après Volkswagen, Renault à son tour rattrapé par une affaire de pollution

Le constructeur automobile français Renault a vécu une journée noire hier, accusé d'avoir dépassé les normes d'émission de gaz, le groupe a perdu 10,28% en bourse à la clôture, jeudi, et jusqu'à 22% en cours de séance. Ce mouvement intervient après l’annonce de perquisitions sur trois des sites du Groupe menées par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).

Pour rappel, le gouvernement français avait mis en place une commission technique indépendante après l'affaire Volkswagen, qui a  lancé une série de tests sur cent voitures, tirées au sort et représentatives du parc automobile français, et dont les travaux n’ont pas détecté de logiciel truqueur chez Renault, comme l'était le cas du constructeur allemand, le dépassement des normes de cinq à dix fois est toutefois confirmé, notamment pour le d'oxyde d'azote (NOx) et le CO2 .

 Renault tente aujourd’hui de prouver sa bonne fois, le groupe français avait déjà annoncé en décembre 2015, une enveloppe de 50 millions d’euros pour l’intégration de nouveaux systèmes de dépollution dans ses véhicules dès 2016.
 

 

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