Economie

Le Tunisia Digital Summit dans sa deuxième édition a été lancé mercredi 28 mars  par le chef du gouvernement, Youssef Chahed et en présence notamment du ministre des Technologies de la communication et de l’économie numérique, Anouar Maarouf. Cette édition a été l’occasion d’annoncer une batterie de nouvelles mesures à compter du 16 avril prochain.

La Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire arabe (FMA) ont organisé, en coopération avec le ministère algérien des finances, la conférence régionale de haut niveau sur “la participation de la nouvelle économie dans la croissance des pays du Moyen orient et de l’Afrique du nord. L’événement s’est tenu à Alger les 26 et 27 mars 2018 et a enregistré la participation de la Tunisie.

Les dernières données publiées par la banque centrale de Tunisie, dénotent une légère amélioration du niveau des réserves en devises, qui font état au 27 mars 2018, d’un stock de 11 255 MD soit 78 jours d’importations.

Rappelons que depuis le début de l’année 2018, le stock de réserves en devises a enregistré d’importantes baisses qui l’ont fait atteindre à un seuil inférieur à 90 jours d’importations, considéré comme le seuil de sécurité,  elles se sont établis au 21 mars 2018, à hauteur de 10 792 MD, soit 75 jours d'importations.
 

A l'issue de l'achèvement de la deuxième revue du programme de réforme du FMI en Tunisie, et qui s'est soldé par la décision de l'institution de procéder au décaissement de la troisième tranche du prêt de 257 millions de dollars, Mitsuhiro Furusawa, Directeur Général Adjoint du FMI, a déclaré que l'économie tunisienne reste vulnérable après une modeste reprise enregistrée en 2017.

Le Ministère des Finances informe toutes les personnes morales qu’elles peuvent déposer leurs déclarations de l’impôt sur les sociétés au titre de l’exercice 2017 à travers le système de la télé-liquidation avec paiement à la recette des finances ou le système de la télé-déclaration et du télépaiement ou directement à la recette des finances compétente sans pénalités de retard et ce jusqu’au 11 avril 2018.

102 entreprises publiques restent plombées par les 6.500 MDT de pertes et dettes. C’est ce qui pousse le gouvernement de Youssef Chahed a envisager sérieusement la privatisation d’une partie de ces entreprises et de restructurer l’autre partie, alors que l’UGTT considérer ce point comme une ligne rouge à ne pas dépasser.