Economie

Le ministre du Transport, Hichem Ben Ahmed, a  déclaré dans le cadre d’une interview accordée à la radio expressfm le 12 décembre 2018, que la non-application de l’accord Open Sky est due à la partie européenne et que la partie tunisienne est techniquement prête. La partie européenne a un problème lié au Brexit, au cas où la Grande-Bretagne quitte l’Union européenne, l’espace aérien européen devra être redéfini.

Sur le marché de change de la place de Tunis, le compartiment interbancaire a été peu animé. Le dinar a encore perdu du terrain face à la monnaie européenne unique qui s’est traitée à 3.3780 tandis que le billet vert s’est négocié à 2.9680 DT.

Sur le marché de change international, les opérateurs surveillent en premier plan la problématique du Brexit, celle de la guerre commerciale sino-américaine, et les risques de dérapage budgétaire français suite aux annonces d'Emmanuel Macron, en réaction à la contestation massive des gilets jaunes.

Le secteur agricole en Tunisie

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants durant les onze mois de l’année 2018 montrent que les exportations continuent d’accroitre à un rythme soutenu. En effet, les exportations ont augmenté de 19,9% contre 17,3% durant la même période en 2017. En valeur, les exportations ont atteint le niveau de 37122,9 MD contre 30971,3 MD durant la même période en 2017.

L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP),  vient de reporter l’application de la contribution conjoncturelle exceptionnelle, représentant 1% des chiffres d’affaires des banques, assurances, opérateurs de télécommunications et société opérant dans le secteur pétrolier au 1 janvier 2020 suite à la proposition du ministre Ridha Chalghoum.

Rappelons que cette mesure a été initialement adoptée hier et devait prendre effet dès 2019, en soutien aux caisses sociales.

L’Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des Etablissements Financiers marque son désaccord sur le vote opéré à la Chambre des Représentants du Peuple durant la nuit du dimanche 9 décembre 2018 aggravant la taxation des revenus des banques et des établissements financiers par l’institution d’un impôt exceptionnel de 1% sur le chiffre d’affaires.